GT World Challenge Europe Endurance : Thomas Drouet déçu mais pas abattu !

Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS - 1. Event, Monza 2023 - Foto: Gruppe C Photography

De retour de Monza ou se déroulait ce weekend la première manche du GT World Challenge Europe Endurance en présence d’un nombreux public, dans les tribunes remplies et dans les paddocks, la c onstation de Thomas Drouet : « Le GT attire les fans, le circuit estime qu’il y avait plus de 30 000 spectateurs dimanche. »

Le Gersois décortique son week-end : « Le samedi nous avons pris la piste lors de deux séances d’essais libres, qui se sont bien passées. Le feeling avec la voiture était bon, les temps au tour également. Nous avons terminé la 2ème séance d’essais libres à la 5ème place du général, ce qui était prometteur pour la séance de qualification du lendemain matin. Nous avions cependant un léger déficit de vitesse de pointe comparé à l’autre voiture, l’équipe et AMG ont investigué le problème sans malheureusement trouver de solution sur place. »

Entre temps se déroulait la Fanatec Esports GT Pro Series, course sur simulateur ! « Je me suis qualifié en 6ème position pour la course d’une heure. Malheureusement, mes espoirs de podium vont s’effacer au premier virage, je me suis fait percuter par un concurrent, ce qui me fait partir en tête à queue dans le bac à gravier. Je parviens à remonter malgré quelques dégâts, je termine dans le top 15, résultat frustrant mais le potentiel est là ! »

De retour à la compétition ‘réelle’, et situation particulière : « cela arrive rarement, la BoP (balance de performance) a été modifié suite aux essais libres, juste avant la séance de qualification. Malheureusement, cela n’était pas à notre avantage, nous avons pris 15kg supplémentaires dans la voiture, 10 pour l’Audi, alors que tous les autres constructeurs ont vu leur poids diminuer… Une décision que nous trouvons sévère » précise Thomas.

En parlant de situation particulière, il ajoute : « la séance de qualification devait débuter à 9h00 dimanche. Cependant suite à une tempête survenue quelques jours auparavant, des coupures de courant perturbent. Dimanche, dans la nuit, et ce jusqu’à 10h du matin, il n’y avait pas de courant sur le circuit, dans les garages, ni à la direction de course… impossible donc de lancer la séance. Finalement vers 10h, la séance a pu débuter, Lorenzo Ferrari prend le volant en Q1 et nos craintes se confirment : les Mercedes sont loin. Je prends part à la Q2, je réalise le 22ème temps, 2ème Mercedes derrière un pilote usine. C’est inévitable, nous allons partir loin. Nous attendions la Q3 pour voir ce que Maxi Götz allait pouvoir faire, peut-être regagner un peu de temps sur notre moyenne… la Q3 n’eut pas lieu ! Scénario inédit, nouvelle coupure de courant générale, donc la Q3 est annulée et le classement est défini par la moyenne de la Q1 et de la Q2. Nous allons nous élancer de la 27eme position… décevant suite à des essais libres très positifs. »

Ce n’était pas fini : « Maxi Götz prend le départ, et s’élance pour une heure de combat ! Il parvient à remonter quelques positions en évitant les accrochages, le rythme en course est bon, mais cela semble difficile de rentrer dans le top 15.
« Lorenzo Ferrari prend le volant, nous réalisons un bon pit stop, ce qui nous fait remonter un petit peu. Le top 15 est proche ! Il reste une heure de course et c’est à mon tour de monter à bord de la #87, pour aller jusqu’au damier. Je parviens à résister à l’assaut du pilote de pointe Ferrari Antonio Fuoco (également pilote pour Ferarri en Hypercar). Nous passons la ligne d’arrivée à la 13ème position au terme de ces 3 heures de course.
« Du positif à retenir avec une belle remontée, une course sans erreur. Notre trio de pilotes fonctionne très bien et c’est prometteur pour la suite. »

Thomas Drouet,

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