Dakar Camions : Janus Van Kasteren dans les tablettes

Après six années d’un règne sans partage des camions russes (Kamaz), Janus Van Kasteren a inscrit son nom dans les annales. Grâce à cette victoire, il permet à Iveco de porter à trois son nombre de trophées sur le Dakar. Comme très souvent dans le plus prestigieux des rallyes-raids, c’est la régularité qui a primé.

Martin Macik a bien essayé, en remportant les deux premiers scratchs, mais un problème de freins lors de l’étape 2 lui a fait perdre les commandes de la catégorie. Van Kasteren, épaulé par Darek Rodewald et Marcel Snijders, a été parmi les plus habiles au petit jeu du contre-la-montre, même si un petit grain de sable survenu lors de l’étape 4 aurait bien pu faire tout capoter. Il a perdu près d’une heure ce jour-là et dégringolé à la cinquième place d’un classement général alors mené par Ales Loprais encore bien plus constant.

Profitant des erreurs et des problèmes de ses adversaires, ce dernier n’a pas cherché le meilleur temps coûte que coûte. Il semblait promis à la victoire, mais le pilote Tatra a abandonné en amont de l’étape 10 en raison de son implication dans un accident fatal à un spectateur italien.

Van Kasteren a alors hérité de la première place. Premier pilote non Kamaz au général l’an passé, il a su éviter les pièges de certaines spéciales pour prendre le large et se mettre à l’abri. Ni Martin Van Den Brink, ni son fils Mitchel, devenu le plus jeune vainqueur d’étape en camions (étape 6), ni même Macik n’ont réussi à faire craquer Van Kasteren qui a conclu le 45ème Dakar avec trois victoires d’étapes au compteur.

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