Les Roses des Sables : Spéciale nocturne de Merzouga

Encore un gros mélange d’excitation et d’appréhension, c’est ainsi que nous décrirons l’ambiance qui régnait sur le CP départ de l’étape de nuit en ce samedi soir. Si ce défi s’est une nouvelle fois révélé éprouvant, les participantes ont réussi à rallier le bivouac à une heure raisonnable pour profiter de la fin de soirée au pied des dunes.

Cap ou pas cap dans la nuit noire ?
Inquiets ou confiants, ce sont les SSV, les quads et la motarde qui ont ouvert le bal de nuit de l’édition 2022 du Trophée Roses des Sables. En toute logique, ils bénéficiaient de la priorité au départ, dans l’ordre des numéros d’équipages. Le top départ a été lancé à 19:35. Toujours très impressionnant ce rassemblement de feux impatients et de moteurs ronronnants, d’autant que Jean-Jacques Rey fait systématiquement en sorte d’attendre la nuit noire pour lancer le go. A son habitude, il était posté devant l’arche pour prodiguer ses bons conseils aux pilotes et surtout aux copilotes, sur le point de vivre une expérience peu commune. Se servir d’une boussole de jour, ça ne l’est déjà pas, alors quand on n’a plus aucun repère visible à l’horizon pour garder le cap, il s’agit de s’adapter, avec les moyens du bord…

Pour résumer, la lecture du road book est bien la même à toute heure, mais les Roses doivent faire abstraction de l’obscurité dans laquelle sont plongés les habitacles, même si certains équipages prennent la peine de les décorer avec des guirlandes lumineuses pour l’occasion. C’est bien beau tout ça, mais quand on aspire à devenir une aventurière nomade, mieux vaut se fier aux étoiles qu’à la déco !

Un tour de piste épique
L’étape n’était pas longue, seulement 12 kilomètres mais il a, en moyenne, fallu une bonne heure pour les parcourir. Jardinage ou stratégie pour prendre le temps d’observer les phares des concurrentes ? Difficile à dire… Mais ça a bien bataillé pour rejoindre le bivouac. Maïtena et Charlotte (les Basques de l’équipage 264) ont bouclé la boucle dans un bon timing, en validant tous les CPV. Plutôt pas mal pour une première… Reste à voir le nombre de kilomètres affichés sur leur Tripy, l’outil qui calcule les distances au mètre près, pour départager les compétitrices. Les commissaires du PC Course sont encore à pied d’oeuvre pour faire les comptes, avant de publier les classements.

Ce sera peut-être tard dans la nuit et nous saurons alors qui a le plus brillé sous les étoiles. Une fois les classements des premières étapes connus de toutes, l’esprit de compétition s’invitera dans la danse, même pour celles qui disaient jusqu’alors ne pas être là pour la gagne. On en reparle plus tard, a fortiori si elles sont en haut du peloton !

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