Parmi les équipages tricolores, un d’entre eux est immanquable : Laurent Poletti et Cyril Debet. Incroyable mais vrai, après l’exclusion du Toulousain l’an dernier au soir de l’étape 1 pour poids non conforme du Buggy MMP –moins 6 kg), ils sont revenus sans arrière-pensée et avec leur bonne humeur légendaire. Pour Laurent, le renvoi n’est qu’un mauvais souvenir et repartir sur l’épreuve se veut d’un très bon esprit !
« C’est un engagement de dernière minute » précise Laurent. « Guillaume (Micouleau) m’a appelé suite au désistement du pilote-propriétaire du SSV que je mène. On ne refuse pas une telle proposition et j’aime cette Baja » avoue-t’il accusant une bonne douzaine de participations.
La première expérience de Laurent derrière un volant de Can-Am s’annonce donc, prometteuse. Car, l’homme qui change son fusil d’épaule passant d’un Buggy à un SSV, n’a peur de rien et sa détermination devrait non seulement l’emmener au bout de l’aventure mais également en très honorable place. « L’essentiel, finir la course. Remonter un maximum d’informations sur l’engin à Guillaume (le préparateur MMP) et prendre du plaisir avec Cyril (Dupré, son navigateur). »
C’est clairement dit ! Pour Laurent, qui effectuera les 24 heures tout-terrain de France à Fontaine-Fourches puis, les deux tours d’horloge du Portugal, la case Baja Aragon revêt une importance capitale pour celui qui débordé par son travail s’offre une petite récréation, que dis-je quelques jours de vacances avec ses potes, comme annuellement.
Marie-France Estenave
Photos Jean-Michel Blazquez