4L Trophy à Marrakech : Au bout de leur rêve

Partis jeudi matin du bivouac de Merzouga, les Trophistes ont rallié Marrakech ce vendredi, au terme de l’étape marathon qui clôturait la 25ème édition du 4L Trophy. Une ultime aventure de piste inoubliable et une dernière nuit sous la tente pour mettre un point final à la compétition. Sous l’arche d’arrivée du circuit international automobile Moulay El Hassan, la fierté d’avoir réussi se mêlait à d’intenses émotions.

Ils viennent d’écrire une page peu commune de leur histoire. De celles qui vous transforment et vous donnent l’envie de croire un peu plus en vous. Pour tous ces équipages, l’aventure n’a pas commencé il y a une semaine, mais il y a des mois, voire des années. Ils ont appris à monter un projet, à surmonter les obstacles qui se présentaient à eux, à se projeter malgré les rebonds de la crise sanitaire. Et ils ont bien faits. Sous l’arche d’arrivée de ce lieu symbolique, applaudis par les familles, sponsors et amis venus les accueillir, les Trophistes multipliaient les formules dithyrambiques : « c’était incroyable ! » , « on n’oubliera jamais… » , « on a des étoiles dans les yeux, c’était magique » , « Le 4L ne se raconte pas, il se vit « … Voilà pour le petit florilège des plus récurrentes.

Le marathon, c’est une magnifique spéciale à travers les pistes du grand Sud et c’est la magie des paysages. C’est aussi la nuit en bivouac en autonomie et c’est enfin les interminables plateaux roulants… Ces 48 heures de liberté totale matérialisent la dimension d’aventure et d’évasion du 4L Trophy. Pour les mieux classés, la pression est maximale. Tout peut se jouer à un embranchement de piste raté. On y avance à son rythme. On y choisi son bivouac pour la nuit. On s’y ouvre à l’imprévu, à la découverte de nouveaux voisins ou de récent amis. A ce stade, l’entraide est devenue un réflexe, qu’on se connaisse ou pas. On y vit donc des moments et une soirée exceptionnels. Pour certains, c’est grosse fiesta en groupe, pour d’autres, c’est refaire le monde en petit comité avec un point commun à tous : le feu de camp. Les anecdotes sont nombreuses, mais les Trophistes les garde pour eux. Ce qui se passe au 4L Trophy, reste au 4L Trophy. Voilà ce qui se répète aussi au fil des jours. A l’heure où tout se partage en simultané sur les réseau sociaux, il est de bon ton de préserver cette bulle désertique. Elle a quand même éclaté sous l’arche d’arrivée à Marrakech où les participants ont partagé leur expérience avec leurs proches. C’était le terme de l’aventure. Côté compétition, le classement était déjà joué depuis l’arrivée de la spéciale à Tazarine et le provisoire général est déjà disponible pour les couche-tard… Il sera confirmé demain après l’étude des éventuelles réclamations. Puis il sera fêté comme il se doit !

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