Pegasus Racing impressionne pour ses débuts en Sprint Cup by Funyo

Annoncée en janvier, l’implication de Pegasus Racing en Sprint Cup by Funyo a démarré sur un rythme effréné au Paul Ricard avec déjà une pole, deux meilleurs tours dont un record ! Même si le podium lui a filé entre les doigts, Jordan Meyer a gagné ses galons de révélation dans le Var, tandis que son père, Alain Meyer, a mis à profit cette première étape du championnat pour se perfectionner…

A l’image de son line-up en LMP3, Pegasus Racing aligne deux pilotes alsaciens qui se partagent le volant de la Funyo #294. Le format de la Sprint Cup by Funyo permet en effet d’avoir recours au système de la ‘double monte’ : Une qualification chacun, les courses 1 et 3 pour Jordan, la 2 et la 4 pour Alain. « Ce copieux programme a l’avantage de découper le meeting en étapes, séance après séance, course après course » explique le team-manager Julien Schell. « Chaque roulage est suivi d’un debriefing complet, au cours duquel nous pouvons valider les progrès effectués et mettre le doigt sur les points à améliorer. »

Lors de la première séance qualificative, Jordan signe une pole position que personne n’attendait. Ni ses rivaux, ni son équipe et encore moins… lui-même. Au premier tour de la course 1, il fait connaissance avec la réalité du peloton. Trois de front à l’entrée de la chicane, c’est un peu trop et Jordan part en tête-à-queue. Il repart 18e et remonte 5e tout en réalisant un meilleur tour qui restera jusqu’à la fin du week-end… le nouveau record du tour de la catégorie !

La grille de la course 3 est définie par le classement de la course 1. Jordan s’élance donc de la 5ème place, mais au troisième passage, il est en tête. Son avance culmine à 11 secondes sous le damier. Hélas, sa voiture a bougé avant le départ et 30 secondes de pénalité transforment la victoire en 7ème place. Mais il conserve le bénéfice du meilleur tour et le point qui l’accompagne.

Jordan Meyer : « Cette erreur au départ est dommageable, mais l’important, c’est que la voiture a super bien fonctionné. J’ai fait la première pole position de ma carrière avant de battre le record du circuit en Funyo. Je note que je dois être plus agressif dans la bagarre. Il faut changer de logiciel, nous roulions en endurance mais les courses de sprint sont plus intenses. Maintenant je vais effectuer mon premier voyage en Italie, où j’espère concrétiser un premier podium. »

Alain Meyer a commencé son parcours avec le 19ème temps de la ‘qualif 2’. Il a terminé 16ème de la course 2 non sans avoir nettement diminué l’écart chronométrique avec l’auteur du meilleur tour. Une nouvelle progression, en termes de positions gagnées cette fois, est advenue en fin de week-end avec la 11e place de la course 4.

Alain Meyer : « Je retiens plein de bonnes choses de ce premier meeting en Sprint Cup by Funyo. L’ambiance, la qualité de la voiture et ma progression tout au long du week-end. Mais physiquement, j’avoue que ça a été dur, surtout la dernière course car ce fut un long week-end. Quand on commence à aller vite, les contraintes physiques ne sont plus les mêmes. Comme le dit mon fils : « Avant tu roulais vite maintenant tu pilotes ! Il faut donc que je m’adapte. »

Pour conclure, Julien Schell nous offre son ultime debriefing du Paul Ricard : « Nous avons préparé la voiture sans vraiment connaitre la catégorie, même si nous sommes familiers de la problématique des protos. Notre première pole, obtenue dès la première tentative, montre que nous avons travaillé dans la bonne direction, et que notre pilote ne manque pas de talent. Il les a tous surpris, alors que nous aurions été contents avec un Top 5. En course, on a montré que cette pole ne devait rien au hasard. A force de debriefings, Alain a bien progressé, c’est une autre satisfaction. Ce fut un très gros week-end, avec notre LMP3 à gérer en plus de la Funyo. On a travaillé du matin très tôt au soir tard, ce qui demande beaucoup d’énergie. Mais tout le monde repart avec la banane. Nos pilotes sont tous sympas et performants à leur niveau. On peut faire des podiums dans les trois séries dans lesquelles nous sommes engagés. Par conséquent, on fonde de gros espoirs sur Imola où l’on espère faire la course en tête. »

En résumé, on peut dire que Pegasus Racing a pris la température en faisant déjà monter la tension ! A Imola, du 13 au 15 mai prochain, au lieu de deux voitures, il y en aura trois avec la Funyo et les Ligier JS2 R et JS P4 qui disputent la Ligier European Series.

Et on ne vous a pas encore parlé de la structure Karting de Pegasus Racing qui disputait une épreuve du championnat de Ligue Grand Est à Mulhouse sous la houlette de Claude Schell, le père de Julien, pendant que le gros de la troupe était au Paul Ricard…

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