Dakar : C’est qui le patron ? La réaction de Sunderland !

Le Britannique Sam Sunderland a repris les commandes de la course, un jour après les avoir cédées à son beau-frère français, Adrien Van Beveren. Ce qui ne fait pas bouillir Yamaha, en tête jusqu’à ce matin. Adrien a perdu la tête en terminant à 10 minutes de Sam, ce qui le rétrocède à la 3ème place du général avec 4’03.

Le Britannique s’est montré le plus rapide devant Pablo Quintanilla (Monster Energy Honda) à 2’53 et Matthias Walkner (Red Bull KTM) à 4’11. Il récupère son trône, sur lequel il était monté après la deuxième étape et qu’il avait ardemment défendu pendant cinq jours.

Même si une hiérarchie se dessine en tête du classement, avec quatre pilotes en cinq minutes et le reste de la concurrence à plus de 14 minutes du leader, de nombreux kilomètres restent à parcourir.

Quatre étapes – dont trois bien corsées – restent à disputer et, une nouvelle fois on se rend compte que le classement moto ne se figera uniquement qu’à l’arrivée. Les écarts sont faibles et la moindre erreur de navigation ou autre, éliminera systématiquement les prétendants au trône de la 44ème édition !

« Il semble que nous ayons changé de région, le type de terrain n’est plus le même. Aujourd’hui, beaucoup de sable et une navigation difficile entre les canyons, ce n’était pas facile de choisir le bon, il fallait rouler 300-400 mètres avant de se rendre compte que c’était une direction erronée. Il fallait vraiment prendre son temps, bien suivre le cap, la distance… Les gars qui ont ouverts ont fait un super travail. Honnêtement, j’ai tout donné aujourd’hui pour essayer de reprendre du temps. J’ai chuté quelque fois dans les dunes ce matin et je me suis un peu calmé après le ravitaillement. La course est très serrée cette année, c’est difficile pour nous, les pilotes, car c’est un peu les montagnes russes au niveau émotionnel. Hier, j’étais au fond après une journée difficile, mais il faut rester calme et prendre les jours comme ils viennent. Demain, après l’euphorie de la victoire du jour je vais être puni en ouvrant. Mais la règle est la même pour tous et celui qui veut gagner la course doit parfois gagner des spéciales » raconte Sam Sunderland sur la ligne d’arrivée.

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