Le pilote Sarthois Thomas Dagoneau a participé à deux reprises aux 24 Heures du Mans. La dernière fois, c’était en 2018 et depuis, il n’avait plus couru, notamment pour se consacrer à la reprise du circuit Karting Center Tours. Il est donc très heureux d’avoir retrouvé l’ambiance des paddocks avec une auto qui semble lui aller comme un gant : l’Alpine A110 Cup. Il a piloté la GT française en Alpine Elf Europa Cup, mais aussi en endurance, ce qui lui a valu de renouer avec le podium et la victoire !
Quand on nait au Mans et qu’on se passionne pour le sport automobile, il est assez normal de s’intéresser aux 24 Heures du Mans… au point de souhaiter y participer ! Thomas s’est trouvé dans ce cas et cette quête l’a amené à toujours privilégier l’endurance dans son parcours sportif. Euro Endurance Série en Karting, Fun Cup, European Le Mans Series, Challenge Endurance Proto V de V… Et puis, le rêve se réalise, avec une première participation aux 24 Heures du Mans en 2013 en LMP2, suivie d’une autre cinq ans plus tard, avec en prime le bonheur de rejoindre à chaque fois l’arrivée.
Prendre au moins une fois le départ de la plus grande course d’endurance du monde est l’objectif de très nombreux pilotes, mais beaucoup n’y parviendront jamais. Thomas aurait pu se contenter de ce privilège mais l’appel de la course a été plus fort.
« Je suis content d’avoir pu monter ce programme mixte sprint et endurance avec l’équipe Autosport GP et de rouler de nouveau trois ans après les 24 Heures du Mans » a déclaré l’intéressé. « Je découvre le pilotage d’une GT. Je ne connaissais que les protos et il a fallu que je m’adapte au style de pilotage très différent de l’Alpine. »
C’est à Nogaro à l’occasion des Coupes de Pâques qu’a eu lieu ce nouveau départ. C’est le cas de le dire car Thomas n’avait pas pris un départ arrêté depuis une douzaine d’années. « Cette première course n’a pas été très prolifique sur le plan des résultats, mais elle m’a permis de trouver un set-up qui me convient. » Cela s’est traduit par une prestation solide un mois plus tard à Magny-Cours, avec une 8ème puis une 9ème place à la clé et de belles bagarres dans le peloton.
Endurance quand tu nous tiens…
Le team Autosport GP a l’habitude de participer à des épreuves d’endurance de quatre heures dans le cadre de l’Ultimate Cup Series, notamment pour que ses pilotes puissent mieux connaitre l’Alpine et progresser. Thomas a saisi cette opportunité de retrouver sa discipline de prédilection. La classe GT5B du Napa GT-Touring Endurance peut être assimilé à une ‘Alpine Endurance Cup’ puisqu’on n’y trouve que des A110 Cup. « C’était sympa de faire un podium avec Xavier Follenfant, qui est un copain de longue date, dès notre première course au Paul Ricard. A Dijon, nous avons gagné notre classe et nous sommes aujourd’hui en tête du championnat. »
La prochaine course de Thomas se jouera sur le circuit Paul Ricard qui accueillera le round 3 de l’Ultimate Cup Series du 16 au 18 juillet.
Romane Didier,