David Castera, le maître d’oeuvre de ce défi de préciser la philosophie de cette première édition. « En créant l’Andalucía Rally, nous avons voulu raviver la flamme pour éviter qu’elle ne s’éteigne. À trois mois du Dakar, c’est un signal fort. 95% des concurrents qui sont là seront au Dakar et il était important pour eux, mais aussi pour leurs sponsors, de leur prouver que l’aventure restait possible et qu’elle continuait. Aujourd’hui, même si on a un plateau de rêve avec la grande majorité des teams, les compétiteurs sont là pour reprendre leurs marques, faire des tests en vue des prochaines échéances, découvrir le nouveau road-book électronique en auto ou essayer l’air bag à moto.
« On aurait tous aimé être au Maroc et rouler dans le désert comme d’habitude, mais ce n’est pas possible et ce rendez-vous de la famille du rallye-raid doit être abordé dans un esprit de convivialité plus que d’objectif sportif. Et quitte à avoir le plaisir de se retrouver tous ensemble, autant que ce soit dans un endroit accueillant tel que l’Hacienda El Rosalejo, chargé de l’histoire de l’Andalousie qui nous accueille. »