NWES: Jeroen Bleekemolen participera au Round 3 de l’ENES sur le Circuit de Zandvoort

Le 19 mai, les EuroNASCAR Esports Series feront leurs débuts sur le circuit virtuel de Zandvoort aux Pays-Bas. La piste située sur les rives de la mer du Nord accueillera également la première apparition en ENES de la star internationale du GT Jeroen Bleekemolen, frère du pilote d’EuroNASCAR PRO Sebastiaan et fils du pilote d’EuroNASCAR 2 Michael Bleekemolen. Le Néerlandais pilotera la Ford Mustang #469 du Team Bleekemolen pour une course virtuelle à domicile à Zandvoort.

De par ses succès, Jeroen Bleekemolen est un pilote reconnu dans le monde des courses GT. On peut notamment citer ses cinq titres de champion IMSA, sa victoire aux 24 Heures du Mans dans la catégorie LMP2 et celle aux 24 Heures du Nürburgring. Il a également couru en DTM et a décroché un podium en Australian Supercars Series.

Mardi prochain, le Néerlandais fera ses débuts virtuels parmi les pilotes et les équipes des NASCAR Whelen Euro Series.

Des débuts en ENES sur le Circuit de Zandvoort
« Nous ferons la course sur mon circuit à domicile, c’est fun », expliquait Bleekemolen, qui a également acquis une certaine expérience en Late Model aux États-Unis en 2019. « Je ne sais pas à quoi m’attendre. Pour le moment, je n’ai que quelques piges sur simulateur en IMSA. Pour être honnête, c’est assez difficile car je suis un débutant en courses virtuelles. J’ai reçu mon matériel juste à temps avant le confinement. J’avais déjà le projet de me mettre au simulateur mais maintenant j’ai plus de temps à y consacrer. »

« Ce sera difficile car certains gars devant sont très rapides et ce sera un challenge difficile. Je m’entraine et j’ai un bon soutien de l’équipe et de mon frère Sebastiaan. Nous avons un setup fixe donc tout se joue sur le pilote. Le pilotage de la voiture demande beaucoup d’attention et il sera difficile de rester en piste tout le temps. Je pense que je vais gérer comme je l’ai fait lors des courses de 90 minutes : sans commettre d’erreur, mais avec l’usure des pneus et tout le reste, ce sera difficile. »

Le Sim Racing, un vrai challenge pour les pilotes du monde réel
Pour Bleekemolen, ce sera un défi d’adapter ses compétences de pilotage du monde réel au monde virtuel, mais il est persuadé que c’est un bon moyen d’acquérir de l’expérience : « Je pense que lorsque vous commencez le sim racing à un jeune âge et que vous courez simultanément dans la vraie vie, vous pouvez très bien combiner ces deux choses. Pour moi, c’est un peu plus difficile car je ne reçois d’informations que du volant et des pédales, donc c’est encore difficile d’en déduire le comportement général de la voiture en piste. »

« Mais c’est vraiment de la compétition, on en retrouve les codes et donc ça permet de rester affûté », ajoutait le pilote de 38 ans natif de Heemstede. « J’ai vraiment hâte d’essayer et de donner le meilleur de moi-même. J’ai un bon programme d’entraînement avant la semaine prochaine. C’est passionnant de retrouver tout le monde et pas seulement mon frère. »

Bleekemolen envisage un départ en NWES reélles
Bleekemolen s’intéresse également aux NASCAR Whelen Euro Series, d’autant plus depuis que sa famille a rejoint la série en 2019 avec la Mustang Team Bleekemolen #69. « J’aime vraiment le format et le fait de partager la voiture », s’enthousiamait-il. « J’adore le format américain des courses, c’est avant tout du divertissement et c’est très fun. C’est ce que j’aime avec l’EuroNASCAR, l’esprit américain. C’est agréable de voir la série se développer et c’est un championnat que je suivais même avant que ma famille ne le rejoigne. »

Le Néerlandais aime le concept du ‘Pure Racing’ qu’offre l’EuroNASCAR et veut l’essayer par lui-même dès que son calendrier personnel lui en laissera le temps : « J’ai un planning de courses très chargé donc c’est difficile à organiser mais si l’opportunité se présente, pour une course ou pour la saison, j’adorerais m’engager en NASCAR Whelen Euro Series. J’aime beaucoup la série. J’aime les circuits routiers et que les voitures soient exigeantes en terme de pilotage avec le changement de vitesse manuel, pas d’ABS ni de Traction Control. C’est un vrai retour aux sources. C’est comme ça que j’ai commencé la course automobile, et c’est ce que j’aime. »

André Wiegold,

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