Paulo Gonçalves est décédé le 12 janvier sur le Dakar à l’âge de 40 ans. C’est aujourd’hui vendredi que la famille et ses très nombreux amis ont pu lui rendre leur dernier hommage. Les funérailles de Paulo Gonçalves ont eu lieu à Esposende au Portugal, et plus d’un millier de personnes l’ont accompagné pour lui ont dit ‘au-revoir’.
L’office religieux qui dura 1h15, s’est déroulé en l’église de la Ville et retransmise sur un écran géant avec des images du pilote afin que les personnes présentes puissent y assister de l’extérieur. Devant l’église, dans la rue, des centaines de chaises ont été installées pour accueillir toutes les personnes présentes à la cérémonie.
À l’église, plusieurs membres de la famille ont pris la parole dont l’épouse du pilote : « Mon cœur s’est brisé quand le téléphone a sonné. J’ai senti ce qui se passait. Ce fut le pire jour de ma vie. Ma plus grande douleur était de comprendre que tu n’aurais plus l’opportunité de te battre, comme tu l’as toujours fait », a-t-elle déclaré. « Tu étais une force de la nature comme je 
n’en ai jamais vue. Je pensais que rien ne pourrait t’arrêter. Où que tu allais, tu te battais pour moi et nos enfants. J’ai besoin de cette force pour avancer. Ce ne sera pas facile, mais je te promets que je vais y arriver. 22 ans de vie commune et tu t’éloignes de moi. Je suis tellement fière de toi. J’ai le cœur brisé en mille morceaux. Mon amour, pour toi je resterais forte. Tu seras toujours le plus grand amour de ma vie. Il y a quatre cœurs brisés. Amore mio », finissait-elle.
Les enfants et la filleule de Paulo lui ont également rendu hommage : « Je veux que tu saches que je t’aime et que je t’aimerai toujours. Je te promets que je serai toujours aussi fort que toi », a déclaré son fils. « Je jure que durant ma vie, mon amour ne sera que pour toi », a dit sa fille.
Après la messe, sous les applaudissements et le bruit des motos, le cercueil fut porté par les membres de l’équipe Héro – dont Wolfgang Fischer – jusqu’au cimetière. Derrière, sa veuve Sofia portait dans ses bras le casque de Paulo et ses enfants étaient effondrés.
Marie-France Estenave