SSV/Gerard Farres: « Nous allons au Dakar pour gagner »

Cette année encore, l’un des pilotes les plus complets que l’Espagne ait compté va prendre le départ du Dakar. Après avoir disputé onze éditions à moto, le Catalan Gerard Farres participera pour la deuxième année consécutive au rallye le plus exigeant du monde en catégorie SSV. En Arabie saoudite, il s’engagera en compagnie d’un vieil ami en la personne d’Armand Monleón. Ils se connaissent depuis longtemps, de l’époque où ils s’entrainaient ensemble à moto en Catalogne. Ce sera le cinquième Dakar pour Monleón mais le premier qu’il fera en tant que copilote. Farrés, qui a mené la course l’année dernière avant de terminer à la deuxième place, est conscient du fait que son objectif ne peut plus être que la victoire. « Nous allons au Dakar pour gagner. Nous savons que la catégorie est très relevée avec de grands adversaires et il est clair que ce sera un Dakar comme les précédents, très dur et avec beaucoup de navigation où notre expérience peut être très importante dans la gestion de la course. »

Justement, ce thème, celui de la navigation, est également mis en avant par Monleón qui est très favorable à la livraison du roadbook peu de temps avant le début de chaque spéciale car elle « met tous les pilotes sur un pied d’égalité. » Il est clair que Farrés et Monleón viennent sur le Dakar 2020 pour tout donner. Le duo est au départ pour rouler fort et ne pas décevoir les fans, dans la mesure où il forme l’un des équipages favoris pour monter sur la plus haute marche du podium, après avoir remporté le Rally Panafrica.

Gérard Farrés : « Cette année, nous sommes mieux préparés car nous avons travaillé sur tout ce que nous avons mal fait au Pérou dans le but de nous améliorer. En Arabie saoudite, j’espère trouver un Dakar très dur, avec beaucoup de navigation, mais où tous les pilotes partiront avec les mêmes chances. Il sera très important de gérer la course à un niveau tactique afin de ne commettre aucune erreur humaine. »

Armand Monleón : « Nous avons beaucoup à apprendre et la préparation a beaucoup changé. Pour piloter une moto, il fallait beaucoup de physique alors qu’en voiture, c’est différent. Vous devez perdre du poids et vous préparer avant tout très bien psychologiquement car le stress et la tension dans la voiture sont bien plus importants que sur la moto. Je pense que l’Arabie saoudite sera un terrain avantageux pour nous. Ne pas savoir ce que nous allons trouver est une motivation supplémentaire pour les pilotes comme nous, la vieille école, qui se sentent très à l’aise dans des situations inconnues. »

Photos : 1 – Gerard Farrés & Armand Monleón ; 2 – Gerard Farrés © MFE – 3 – Le casque de Armand  Monleón © MFE

 

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