Deux jours réussis en Michelin Le Mans Cup pour MissionH24

Objectif atteint pour MissionH24 à Portimão. La LMPH2G de l’écurie H24Racing repart du Portugal après une participation réussie aux essais libres de la Michelin Le Mans Cup. Cap désormais sur la saison 2020.

Objectif de fin de saison 2019 atteint pour MissionH24. Après son premier engagement en week-end de course à Spa-Francorchamps le 20 septembre, la LMPH2G, prototype de course électrique hydrogène, revenait en piste vendredi et samedi à Portimão pour le dernier rendez-vous de la Michelin Le Mans Cup de la saison.

La LMPH2G se présentait à Portimão dans la même configuration qu’à Spa afin de poursuivre la validation de plusieurs solutions techniques développées en essais privés, dont la fiabilité doit encore être mise à l’épreuve.

Au programme de l’équipe H24Racing qui exploite la voiture, d’une part, en piste, faire rouler une nouvelle fois la LMPH2G au cœur du peloton à un rythme soutenu ; d’autre part, hors-piste, permettre à l’équipe de s’intégrer dans l’environnement de la compétition et, notamment, poursuivre son travail avec Total qui a conçu spécialement pour le projet MissionH24 une station mobile de ravitaillement en hydrogène.

Une nouvelle étape technologique au ravitaillement
Pour la première fois, la voiture ravitaillait à l’entrée de la zone des stands, dans l’alignement des autres écuries. Autre première, les ingénieurs de Total ont désormais équipé leur station de ravitaillement en hydrogène d’une liaison infrarouge qui connecte la station à la voiture et permet une gestion automatique du remplissage des réservoirs de celle-ci (température, pression et quantité). La seule opération humaine lors de l’arrêt ravitaillement de la LMPH2G consiste désormais à coupler le connecteur de ravitaillement à la voiture, à surveiller le bon déroulement du remplissage automatisé, puis à découpler le dispositif.

H24Racing va reprendre dès la semaine prochaine son programme de développement de performance afin de pouvoir, en 2020, après un premier semestre consacré à la validation de nouvelles solutions techniques, reprendre le cours de ses participations en week-end de course.

Les chiffres des deux séances d’essais libres de la Michelin Le Mans Cup :
– 22 tours bouclés (13 pour Norman Nato, 9 pour Olivier Lombard) ;
– Meilleurs temps : vendredi 1’53 »966, samedi 1’52 »797 ;
– 4 arrêts ravitaillement.

Jean-Michel Bouresche (Directeur de l’écurie H24Racing) : « Après notre engagement pour la première fois en week-end de course à Spa Francorchamps il y a cinq semaines, ce retour en piste ici à Portimão pour la dernière manche de la Michelin Le Mans Cup 2019 était important. Nous avons comme prévu débuté en cette fin de saison notre processus de développement en compétition et il fallait profiter de chaque rendez-vous au calendrier. C’est le hasard et c’est une chance si ces deux derniers meetings de course se sont déroulés sur deux des circuits européens les plus compliqués. C’était un atout que de se confronter aux conditions les plus exigeantes et ainsi préparer notre saison 2020. »

Olivier Lombard (pilote de la LMPH2G #42) : « Portimao est une piste compliquée en raison de son profil très varié –fortes variations de relief et déclivités, de son revêtement bosselé, des températures ambiantes parfois élevées et du vent assez fort qui y tourbillonne régulièrement. Des particularités qui en font un excellent circuit de tests. Rouler en week-end de course ici était donc pour nous très important afin d’accumuler de l’expérience. Nous repartons avec beaucoup d’informations qui vont être très riches d’enseignements pour la suite de notre développement de performance. Je suis impatient de me remettre au volant pour poursuivre notre programme technique. »

Norman Nato (pilote de la LMPH2G #42) : « Les deux séances d’essais libres de ce dernier rendez-vous de la saison de Michelin Le Mans Cup auxquelles Olivier et moi avons participé au milieu des autres concurrents valent de l’or. Il n’était pas question de piloter au maximum de notre niveau de performance ou de pousser la voiture dans ses derniers retranchements, ce n’était pas l’objectif. Comme à Spa, notre plan de travail était simple : nous confronter à un circuit difficile, évoluer au milieu du peloton, nous obliger à un rythme de compétition, en piste comme dans le garage ou lors des ravitaillements. Au terme des deux jours, nous n’avons que des motifs de satisfaction. »

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