Les 24H du Mans dans le viseur de Signatech Alpine Matmut

© DR

– La 87ème édition des 24 Heures du Mans a débuté hier avec les premières vérifications techniques et administratives préalables à la Journée Test.

– Nicolas Lapierre, André Negrão et Pierre Thiriet seront au volant dimanche pour retrouver leurs repères sur le circuit sarthois.

 

– L’équipe Signatech Alpine Matmut peaufinera les ultimes détails afin de reconquérir le titre mondial et défendre sa couronne sarthoise en LMP2.

Dans deux semaines, la Super-Saison 2018-2019 du Championnat du Monde d’Endurance FIA WEC trouvera sa conclusion à l’occasion de son épreuve phare, les 24 Heures du Mans (15-16 juin).

Après avoir repris la tête du classement LMP2 début mai, l’équipe Signatech Alpine Matmut a immédiatement procédé à une révision intégrale de l’Alpine A470, tout en l’adaptant aux spécificités de cette finale. Pour parer à toute éventualité sur une course aussi éprouvante pour les hommes et les machines, les Bleus se sont également livrés à un minutieux travail de préparation des pièces de rechange avant d’installer leur camp de base dans la Sarthe.

Organisées hier et aujourd’hui, les premières vérifications administratives et techniques obligatoires pour tous les concurrents donnent le coup d’envoi de la quinzaine mancelle.

L’Alpine A470 #36 est ainsi passée au peigne fin des commissaires de la FIA et de l’ACO ce jeudi midi avant de prendre la piste lors de la Journée Test.

Avec huit heures de roulage au programme, chacun pourra découvrir ou redécouvrir le circuit de la Sarthe, un tracé non permanent, long de 13,626 km et célèbre pour sa ligne droite des Hunaudières. Des caractéristiques qui imposent par ailleurs l’utilisation d’un kit aérodynamique ‘Le Mans’, modifiant le comportement des prototypes dans les courbes rapides comme Indianapolis ou les virages Porsche.

Dimanche, les principaux axes de travail d’Alpine porteront donc sur la mise au point de la voiture et de ses réglages, mais aussi sur le perfectionnement des arrêts au stand et l’analyse des différents composés de pneumatiques Michelin.

Pour cette répétition générale, Nicolas, André et Pierre se partageront le volant, comme ils l’avaient fait il y a douze mois avant de fêter de la plus belle des manières le quarantième anniversaire de la victoire de 1978.

En raison de leur expérience, l’équipe n’aura aucune contrainte particulière concernant le nombre de tours à boucler pour chaque pilote et pourra sereinement préparer les qualifications (12 et 13 juin) et la course (15 et 16 juin) lors des deux séances de la Journée Test (9h00-13h00, 14h00-18h00).

Ils ont dit
Régis Fricotté, Directeur commercial et compétition : « La conclusion de cette longue saison commencée en avril 2018 s’annonce somptueuse maintenant que la finale est en ligne de mire. Nous sommes en tête du championnat, mais plusieurs voitures peuvent encore viser le titre. Nous avons donc conscience que tout se jouera dans les deux prochaines semaines. La régularité affichée par Signatech Alpine Matmut lors des dernières épreuves et les bonnes prédispositions des Alpine à « domicile » sont de nature à nous donner confiance. Les équipes de Signatech et d’Alpine sont toutes pleinement mobilisées pour être à la hauteur de l’événement, donc nous espérons tous une troisième victoire en quatre ans au Mans ! »

Philippe Sinault, Team principal Signatech Alpine Matmut : « Les 24 Heures du Mans approchent et la température monte dans tous les sens du terme puisque l’on annonce une vague de chaleur ce week-end ! Notre préparation a commencé dès notre retour de Spa-Francorchamps. Nous nous sommes appuyés sur notre expérience pour optimiser chaque détail. Nous avons mis tous les éléments mécaniques à neuf et fait rouler ceux de secours sur le circuit de Lurcy-Lévis pour parer toute éventualité dans les meilleurs délais en qualifications ou en course. Nous avons également installé le kit aérodynamique spécifique au Mans sur l’Alpine A470. Cette année, notre principal défi lors de la Journée Test sera la redécouverte des pneumatiques Michelin sur ce circuit où l’on dépasse 330 km/h à trois reprises et où les contraintes sont sans égales dans le calendrier. Cela aura une influence sur les réglages de la voiture, mais notre but est que l’équipe et les pilotes reprennent leurs marques au Mans à leur rythme. Nous avons tous hâte d’y être, même s’il ne s’agit que de la première étape d’un long chemin qui se terminera le dimanche 16 juin au soir ! »

Christophe Deville,

PUBLICITÉ