Vainqueur du Dakar en 2017 sur KTM, Sam Sunderland se dit enchanté par la nouvelle destination choisie par ASO. Lui qui n’a pas connu l’épreuve en Afrique – sauf, derrière son écran – il s’est consruit en Amérique du Sud. C’est donc un nouveau chapitre de cinq ans au Moyen-Orient (Arabie Saoudite) qui s’ouvre à lui.
« Ce changement est bon pour moi, car cela fait 10 ans que je vis à Dubaï et je me suis bien adapté au Moyen-Orient. Je pense que c’est positif que le Dakar découvre un nouveau territoire. Une chose est sûre, tout le monde est enthousiasmé par ce changement. On va découvrir une nouvelle terre, une nouvelle course et un nouveau format. »
– À quel point votre expérience sur les précédents Dakar va-t-elle compter ?
Sam Sunderland : « C’est fou, mais le favori de la course avant une épreuve n’est jamais celui que l’on retrouve sur la plus haute marche du podium à la fin du Dakar. C’est une course difficile qui sacre finalement celui qui fait le moins d’erreurs et qui est le plus cohérent tout au long de la compétition.
« Je pense que tout le monde l’a compris et s’est un peu adapté à ça. Nous devons néanmoins attendre de voir ce que ce grand changement apportera à la course. »
– Quels sont les ingrédients clés qui rendent le Dakar si légendaire ?
Sam Sunderland : « J’imagine toujours le Dakar avec des dunes, des moments difficiles et des concurrents qui se battent à tous les niveaux. Si ce n’est pas difficile, ce n’est pas le Dakar. »