Dakar/Seb Loeb: « Frustrant… on est les plus rapides ! »

Sébastien Loeb © DPPI

Visiblement frustré par une 7ème étape qui l’a vu terminer à près de 30 minutes, Sébastien Loeb (Peugeot) pointe désormais à près d’une heure du leader du général, le Qatari Nasser al-Attiyah (Toyota). « Au moins, on s’est amusés », a expliqué le Français, qui ne peut plus espérer grand chose sur cette fin de Dakar.

 

– Qu’est-ce qu’il s’est passé aux kilomètres 31 et 47 ?
Sébastien Loeb : « Au 3, au 5, au 12, au 20… tout le temps. Elle (la voiture) s’arrêtait, elle redémarrait, elle s’arrêtait, elle redémarrait, elle s’arrêtait… Parfois, j’avais du courant qui revenait, d’autres pas. J’attendais 5 minutes, elle avait du jus donc on repartait… On n’avait pas de réseau donc je n’arrivais pas à joindre l’équipe. Le dernier endroit où on s’arrête, on a réussi à les contacter. Ils nous ont dit d’aller checker un connecteur. Il avait l’air bien en place, je l’ai quand même déconnecté, j’ai soufflé dedans et ça a marché… »

– C’est beaucoup de frustration, non ?
Sébastien Loeb : « Qu’est-ce que tu veux faire ? C’est comme ça. C’est chiant, on a perdu 40 minutes… Donc oui, c’est frustrant. »

– Songez-vous à arrêter ?
Sébastien Loeb : « Je n’ai pas regardé. Il faut le convaincre, l’autre (Daniel Elena). Il veut tout arrêter. Déjà, dans la spéciale, il voulait arrêter. Il veut rentrer pour se reposer pour le Monte-Carlo (25-28 janvier). Mais arrêter, moi, non. On va continuer à attaquer. »

– Qu’est-ce que vous pouvez espérer maintenant ?
Sébastien Loeb : « Aller boire une bière (rire) »

– Ce n’est pas fini encore…
Sébastien Loeb :  « C’est quand même con. On perd 30 minutes l’autre jour, 40 aujourd’hui. Au total, ça fait 1h10 de perdu. Au moins, on s’est amusé. Je n’avais jamais attaqué comme ça dans une dune. C’était bien. »

– Que retenez-vous de ce Dakar-2019 ?
Sébastien Loeb : « C’est frustrant de se dire que nous sommes les plus rapides mais que nous pointons à une heure. Il y a cette histoire de pylone (une erreur sur le roadbook de l’étape 3), les crevaisons… bon, les crevaisons, c’est moi qui crève mais je le fais parce que je suis dans la poussière à cause du pylone de la veille. J’étais le plus rapide ce jour-là. Aujourd’hui encore. »

AFP

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