Le Dakar du 6 au 17 Janvier, 41ème du nom ne partira pas sans Christian Lavieille flanqué de son navigateur attitré, Jean-Pierre Garcin (#350).
Pour ce nouvel envol vers l’Amérique du Sud, au Pérou précisément, les duettistes engagés dans la catégorie marathon (T2), sont prêts à repousser leurs limites afin de mener à bien la mission confiée une nouvelle fois par Toyota AutoBody.
Ils ne cachent pas qu’ils vont souffrir au cours des dix étapes que comporte ce Dakar dans sa moulure sable ! Avec un engin qui pèse lourd comparativement à un proto, avec au minimum 100 chevaux de moins que les engins qui vont jouer la gagne et qui évoluent sans cesse contrairement aux T2, Christian et Jean-Pierre vont passer beaucoup de temps pour dégonfler puis gonfler les pneus de leur Toyota. Car, contrairement aux 2 roues motrices, ils ne bénéficient pas du système à bord pour effectuer cette opération !
Mais leur humeur, leur motivation, leur passion n’en prennent pas une ride… ils feront au mieux chaque jour dans les spéciales sablonneuses du Pérou au cours de ce 16ème Dakar pour le pilota varois.
« Il est certain que les secteurs chronométrés vont être éprouvants pour nous mais, physiquement, je pense m’être préparé pour remédier à ce problème. Le durcissement du parcours nous flanque un challenge supplémentaire que nous encaissons avec le sourire. Le suspense reste entier avec notre voiture de série et nous jouerons face à un équipier de taille, Akira Miura avec lequel nous tenterons de ramener une fois encore le titre au Team Toyota AutoBody et notre concurrent direct, l’Espagnol Xavier Foj également sur ‘Toy’. Notre objectif cette année, voir le drapeau à damier qui nous a fait défaut sur la précédente édition… » avance pêle-mêle Christian Lavieille avant son envol vers le Pérou !
Prêts pour ce défi, prêts à se présenter aux vérifications administratives et techniques à la Base aérienne de Lima le 5 janvier, « la course va être longue pour nous, il va falloir s’armer de patience car, sur toutes les spéciales nous n’aurons d’autre choix que de contourner les dunes, ce qui nous fera accomplir davantage de kilomètres que la tête de course pour trouver des passages accessibles à notre Toyota ! »