La journée fut chaude mais, la nuit s’annonce très fraiche. Sur la piste, la poussière ne s’élève plus, et les moteurs sont parfaitement refroidis, il fait nuit !
En tête de la course, la bataille entre le Caze-Tomawak #21 et les leaders du championnat, le BV4 Sodicars #7 est animée.
Déjà l’an dernier, à la même heure, le Caze #21 équipé d’un moteur de moto (1400 cm3) occupait la tête de la course. Cette année, son pilote-concepteur, Mickaël Caze, s’est adjoint le renfort de Jérémie Warnia et de Thomas Privé, deux excellents pilotes habitués à rouler vite et régulièrement.
A eux tours des leaders, un autre combat oppose deux SSV, le Can-Am #11 de l’équipe belge Mercier Racing (qui a remporté au scratch la première manche du championnat de France d’endurance Tout Terrain à Bordeaux) et le Can-Am #35 du Team Pinch Racing, piloté notamment par Stéphane Chambon. Si ces engins manquent de vitesse de pointe, leur agilité dans les virages et leur régularité leur permettent de jouer en tête de la course.
Dans la catégorie T2, plusieurs équipages sont dans le même tour : le Mercedes ML #54 de Baudet-Thorin-Voisin, le Toyota BJ 95 #101 de Barbier-Desmond-Dumélie et le Range-Rover #56 de Zanotti-Bellinetti-Schwaerdele. Ce Range-Rover, construit par Tecnoraid en 1984 – admissible pour la catégorie VH – porte le #56 ? C’est tout simplement l’âge de ses trois pilotes quinquagénaires qui ont souvent participé aux 24 Heures TT…
Huit pilotes féminines sont dans le jeu cette année, toutes pleines d’enthousiasme. Parmi elles, Virginie Menguy, sur le Buggy Can-Am #34, il occupe la 15ème place après six heures de course: « J’ai vraiment adoré mon relais, j’ai été doublé par des autos mais j’en ai aussi doublé beaucoup. La piste est géniale, je n’ai pas ressenti la moindre fatigue pendant les deux heures au volant » nous a-t-elle confiée. Elle a de qui tenir, sa mère Valérie a disputé il y a vingt ans les 24 Heures tout-terrain en compagnie de Vincent Foucart !