Merzouga Rally : Le parcours…

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Le Merzouga Rally approche à grands pas… Sans Marc Coma faut-il le rappeler au passage ! L’épreuve reprise par ASO, vient de dévoiler son parcours que Edo Mossi décortique avec précision. Cinq étapes marocaines avec du sable, beaucoup de sable et de la navigation. Un bon entraînement pour les plus faibles sur ce genre de terrain et sur la façon de se diriger.

    
15 avril – ‘Free practice’ et Prologue
Le Merzouga Rally fait une place à part aux pilotes qui découvrent le rallye raid. C’est avant tout pour eux qu’a été adopté le « Free practice », un parcours d’entraînement d’une quarantaine de kilomètres comprenant des dunes et des pistes. Les novices peuvent s’y confronter et surtout tester le mode de fonctionnement de leurs instruments de navigation, lire un road-book. Mais le chrono est aussi déclenché sur cette première journée, avec un prologue de 5 kilomètres.

16 avril – Etape 1
La première étape propose une entrée en matière accessible. Deux boucles différentes sont au programme et donnent la possibilité d’envoyer les motos et quads en spéciale séparément des SxS. De nombreuses zones inédites seront visitées sur ce parcours, où se succèdent les passages sablonneux et les portions roulantes.

17 avril – Etape 2
On monte d’un cran en termes de difficulté, notamment en ce qui concerne le franchissement de dunes. C’est aussi dans cette étape également disputée sur deux boucles distinctes que la navigation se corse. Le décryptage du road-book devient une pratique subtile : les plus expérimentés auront l’avantage pour suivre le bon cap et trouver les way-points.

18 avril – Etape 3
Une étape marathon répartie sur deux jours constitue le cœur du rallye, l’enjeu sportif sur lequel les nouveaux venus comme les pilotes confirmés seront évalués. Le rallye met le cap au sud pour aller se poser dans un bivouac marathon totalement isolé, sur un site encore inexploré par l’épreuve. Avant d’y parvenir, il faudra se sortir d’un véritable labyrinthe de pistes : « celui qui gagnera cette spéciale, c’est peut-être celui qui roulera le moins vite ! », prévient Edo Mossi.

19 avril – Etape 4
Le concept d’endurance est particulièrement palpable sur les étapes marathon, puisque seule l’assistance entre pilotes est autorisée sur le bivouac. La bonne santé des machines sera un enjeu décisif pour les franchissements au programme dans cette remontée du territoire marocain, puis dans les nombreux oueds ensablés typiques des contreforts de l’Atlas. Ceux qui auront fait un sans-faute sur ce double exercice sont prêts pour le Dakar.

20 avril – Etape 5
Le plus dur est fait, certes. Mais il ne s’agit surtout pas de se relaxer ou de sous-évaluer la dernière étape d’environ 80 kilomètres, tracée à 100 % dans les dunes. La mise en scène semble festive avec un départ en ligne dans les trois catégories, mais le défi du jour est physiquement très relevé. C’est sur un sprint intense que se jouent le titre et la répartition des places sur le podium. Surtout, on peut encore commettre une erreur irréparable.

Communiqué ASO,

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