Olivier Pain du Dakar à l’Enduropale

Olivier Pain, la force et le sourire omniprésents !

Pour son premier Dakar dans la difficile catégorie – sans assistance des Original by Motul (ex malles-moto) – Olivier Pain s’en tire à merveille en qualifiant la 40ème édition ‘de vrai Dakar !’ Le Français a remporté le classement de la catégorie avec une belle 28ème position au général, cinq places devant le charismatique Lyndon Poskitt.

 

Rentré mardi d’Argentine, il est déjà au Touquet, pour une 15ème participation à l’Enduropale. « C’est une façon personnelle de me décrasser du Dakar. Une occasion aussi de retrouver les copains de l’enduro que je pratique, l’Enduropale comme le Dakar font partis de mon patrimoine ! C’est en terme de timing que c’est un peu juste mais, ainsi je garde le rythme. C’est également mon 1er de l’An, je considère débuter l’année à cette épreuve car, le Dakar bouffe tout… »
Au guidon d’une Yamaha 450 que lui a concocté Franck Helbert laissé pour compte par le constructeur en matière de rallye-raid, ce sympathique préparateur garde ainsi un pied dans la discipline. « Pour ne pas traîner sur la plage du Touquet, il faut un minimum de préparation » précise Olivier, fidèle à HFP Off-Road après sa quinzaine au Pérou, en Bolivie et en Argentine, celle de toutes les audaces.

Un Dakar qui le conforte !
D’ailleurs, Olivier parle de son aventure avec les tripes. Bien trop heureux d’avoir atteint son objectif sans assistance : « J’avais besoin de retrouver l’esprit Dakar, par ce biais, j’ai vécu l’épreuve comme je le souhaitais conscient que toute fantaisie sur la piste pouvait se solder par du travail personnel, le soir, au bivouac. Ne bénéficiant d’aucune aide extérieure, seulement celle des autres pilotes sous la même structure, je peux évaluer ma moyenne de sommeil par nuit à 3 heures ! Il faut être préparé physiquement en course pour encaisser l’herbe à chameau, les dunes, les pilotes caillouteuses et autres ! Foncièrement, ce fut une bonne expérience à vivre et à faire. Ce ne fut pas facile tous les jours mais, d’autres qualités ont primé sur les difficultés, celle de l’expérience prioritairement… » a raconté Olivier.

Un pari qui mérite des compliments car, se lancer dans une telle aventure après avoir goûté au ‘confort’ relatif de la vie d’un pilote professionnel, classe désormais Olivier dans la famille des galériens du Dakar ! « C’est vraiment à faire. Moins de plaisir certes mais il faut le vivre une fois, cela permet d’enrichir son bagage technique à condition de rouler sans incident. J’aime naviguer et sincèrement, j’ai eu beaucoup de plaisir à le faire. Humainement aussi, c’est grand et beau, l’entraide qui nous unit comme l’amitié que j’ai tissé avec Romain Leloup qui m’a aidé dans le changement de mon moteur. » Des chutes, Olivier Pain ne fut pas épargné : « dès les premiers jours au Pérou, une chute, une entorse au pouce, c’est vite fait de se prendre un volume ! Un piège et beaucoup de dégâts peuvent subvenir sur la moto. J’ai cru être en panne aussi, alors que c’était le contacteur qui s’était déréglé, j’ai changé la pompe à injection sur la piste pour rien !… Des anecdotes, Olivier Pain en ramène à la pelle mais, de suite il réagit comme tout pilote humble et bien dans sa tête : « Quand on rentre, quand on finit un Dakar, on garde le meilleur à raconter, le reste est déjà classé dans l’oubli ! »

Le reverra t’on au départ d’un Dakar ? Il rétorque aussitôt : « Je ne sais pas, si je peux me recoller un challenge, pourquoi pas ! Il ne faut surtout pas dire : jamais ! » avoue cet avide de liberté que lui apporte le rallye-raid, cet exemplaire pilote apprécié de tous.

C’est tout le staff familial qui entoure Olivier à chacune de ces participations, son papa Christian, sa Maman Nadine, sa compagne Alexandra et son fils Enzo (8 ans), toute la fratrie va s’accorder un peu de détente durant les vacances scolaires en allant skier… C’est la force aussi de Olivier Pain.

PUBLICITÉ