Tout en préparant le résumé de la saison de Formule 1 pour Canal, Julien Febreau s’était accordé une récréation bien glacée en participant au Enedis Trophée Andros Electrique en Andorre. Ce touche à tout, aime et se plait à se lancer des défis et à se coller une sacrée envie, celle de progresser à chacune de ses prestations.
Essais, manches qualificatives, finales, ce journaliste humble est venu se frotter à des spécialistes de l’Electrique et n’a pas à rougir de sa prestation andorrane. Après ce premier contact, un second au cours de la saison glacée lui permettrait de mettre en pratique tout ce qu’il emmagasiner en Andorre, il aimerait s’y produire à nouveau… Affaire à suivre !
– C’est l’envie d’avoir envie de parler en sachant de quoi tu parles ?
Julien Febreau : « Je suis un journaliste qui essaye de goûter à tout pour pouvoir mieux parler des sports mécaniques. Il y a tellement de catégories à part que la glace du Trophée Andros est au-dessus des spécialistes parce que c’est tellement évolutif comme matière, comme consistance de piste d’un tour à l’autre et même d’un virage à l’autre, que c’est d’une complexité que je qualifierai cette discipline d’ultra spécialistes. Il est très excitant de venir essayer, de voir et je peux constater que mon constat est vrai après m’y être essayé ! »
– C’est une première dans le Trophée Andros ?
Julien Febreau : « Non. J’avais déjà roulé à Isola 2000 en janvier 2017, mais en Andorre sur ce tracé technique, c’est une première. Il est compliqué, il marie la nécessité de grosses attaques, de gros cœur dans sa première partie puis, il faut calmer le jeu par un pilotage coulé et fluide, dans la seconde. Il faut savoir changer de mode d’attaque sur un même tour en sachant que les conditions évoluent à chaque tour ! Un casse-tête chinois pas possible ! »
– Facile ou difficile à piloter une Andros Electrique ?
Julien Febreau : « C’est une voiture difficile à piloter, tout ceux qui sont passés de l’électrique au thermique me disent qu’une thermique est plus facile parce que 4 roues motrices et directrices… Une électrique n’a que 2 roues motrices à l’arrière, c’est une propulsion donc, c’est compliqué de la faire pivoter et glisser mais c’est une super école. On apprend beaucoup avec une voiture électrique et on peut ensuite passer sereinement dans la catégorie thermique. »
– Quelle est la grande différence entre les disciplines sur terre que tu pratiques et l’Andros ?
Julien Febreau : « A l’Andros, on est dans une discipline de glisse par excellence, alors que, en AutoCross et en Rallycross, on ne glisse plus car, elle est un facteur handicap face au chrono. L’Andros n’a d’équivalente que le SprintCar ! »
Propos recueillis par Marie-France Estenave