Dakar Etape 7 Bernard-Vigneau: Sauvés des eaux !

Eric Bernard et Alexandre Vigneau dans l'étape 7

Étape 7 compliquée. A l’issue d’une liaison sans encombres les protagonistes du Dakar affrontaient une spéciale dont beaucoup se souviendront. A peine huit kilomètres après le départ, Eric Bernard et Alexandre Vigneau sont arrivés à la hauteur d’un rio à traverser qui posait déjà visiblement problème à bon nombre de concurrents. Engagés dans sa traversée le buggy s’est arrêté net, moteur coupé. Après avoir été tractés pour pouvoir ressortir, Eric et Alexandre ont dû intervenir sur leur véhicule pour repartir.

Malheureusement, quelques kilomètres plus loin, une défaillance électrique occasionnée par le bain prolongé dans le rio leur a de nouveau imposé un arrêt dédié à la mécanique.

Au total, plus de deux heures et demi perdues. C’est ensuite un cordon de dunes en sable détrempé qui a ralenti leur progression. Après avoir bouclé l’étape de nuit, Eric et Alexandre sont enfin arrivés au bivouac d’Uyuni où l’assistance est interdite. Finalement leurs mésaventures ne leur coûtent que très peu puisque les heures perdues à réparer ne leur font perdre que cinq places au classement général. Même si ce genre de journée peut sembler destructrice pour le moral, aucun d’eux n’a été atteint et leur motivation reste intacte.

Eric Bernard : « Aujourd’hui nous avons bien souffert. Lorsque le moteur s’est arrêté au milieu du rio j’ai vraiment eu peur que l’aventure soit terminée. Finalement il n’y avait rien de grave, j’ai pu trouver la panne et reprendre la spéciale. C’est plus tard que nous avons vraiment perdu du temps lorsque le buggy a commencé à mal fonctionner. L’eau avait occasionné des problèmes électriques et j’ai dû réparer, cela nous a pris beaucoup de temps. Nous avons ensuite poursuivi à bon rythme mais un cordon de dunes nous a de nouveau ralenti. Il y avait des voitures un peu partout, bloquées. Nous avons pu tant bien que mal nous frayer un chemin et nous avons enfin pu boucler la spéciale, de nuit. Au classement général nous perdons cinq places mais l’essentiel est que nous sommes toujours en course, une étape de plus de bouclée ! »

Aujourd’hui on poursuit sur l’Altiplano bolivien avec le deuxième volet d’une étape marathon corsée. On rejoindra Tupiza à l’issue d’une liaison longue de 87 km et d’une immense spéciale de 498 km. Une journée difficile s’annonce une fois encore sur un Dakar plus relevé que jamais.

Communiqué,

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