Dakar Sodicars: Un sacré challenge pour Richard Gonzalez !

Richard Gonzalez et Laurent Fouquet © MFE

Sur ce Dakar, quand on est patron d’une équipe aussi massive que celle du Sodicars Racing, on ne dort pas beaucoup ! Pour cette 40ème édition, Richard Gonzalez a opté pour une participation collégiale en alignant la bagatelle de neuf voitures et de deux camions.

Chez Sodicars Racing à Martillac (près de Bordeaux), quelques heures avant de transporter les machines au Havre pour leur traversée les emmenant jusqu’à Lima, une sacrée atmosphère régnait dans l’atelier…

Cette même ambiance on la ressent à Lima, dans le premier bivouac de cette édition, lorsque l’équipe eut récupéré le matériel au Port de Lima. Les mécaniciens se sont remis à la tâche après une nuit dans l’avion entre Bordeaux et Madrid puis de Madrid à Lima (12 heures).

Ici, au Pérou, avant le coup d’envoi de l’édition (samedi), toute l’équipe Sodicars a bossé sur les voitures pour les présenter aux vérifications d’usage.

« L’effervescence est de mise. Nous vérifions et faisons l’inventaire de tout ce que nous avons emmené par voie aérienne et surtout si rien ne manque ! » avise Richard Gonzalez en regardant voitures et camions labellisés à son effigie.

« C’est toujours un peu tendu avant un départ » poursuit Richard. « Rien ne doit manquer ! Sept autos en course, deux en assistance rapide et deux camions sur la piste… C’est du lourd ! Ce qui représente une famille d’une cinquantaine de personnes. »

Sept équipages en course prendront le départ samedi : « je souhaite que le même nombre franchisse l’arrivée à Cordoba. Une histoire s’écrira chaque jour… » espère le patron.

Quatre BV2, deux BV6 et un Springbok pour la partie compétition pure et dure, deux Toyota en anges gardiens sur la piste et deux camions dont un piloté par Richard Gonzalez, une énumération qui donne le vertige.

« La quantité n’est pas trop mon choix mais, les clients étaient là, donc, nous nous sommes retroussés les manches. Par contre, à l’avenir, nous essayerons de faire autrement. Avec Laurent Fouquet en manager, j’ai fait appel à un professionnel qui pilote, construit et connaît la mécanique mieux que quiconque… J’attends beaucoup de sa part, il sait s’investir, il me l’a prouvé aux 24 Heures off-road du Maroc. Son adjoint est mon frère José qui défend les intérêts commerciaux et financiers de l’entreprise et enfin, nous nous sommes entourés de gens compétents pour la partie mécanique » conclut le boss.

Chaque jour, un bilan sera tiré au fur à mesure des étapes. Mais déjà, si l’équipe sort sans trop de bobos des étapes péruviennes 100% dunes et hors piste : « Je pense que le reste, en Bolivie et en Argentine, sera plus facile… » avance Richard Gonzalez qui, aux vérifs, a pris la juste mesure de son Team.

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