Formula E: Renault e.dams à Buenos Aires

Sébastien Buemi, leader de la Formule E après le Maroc

Ce week-end, Renault e.dams, Nicolas Prost et Sébastien Buemi seront dans les rues de Buenos Aires le 18 février pour l’ePrix de Buenos Aires, troisième manche de la saison 3 du Championnat FIA de Formula E.
Une longue pause s’est écoulée depuis le 12 novembre et l’ePrix de Marrakech, dernière course du championnat durant laquelle Sébastien remontait du septième rang sur la grille pour ajouter une deuxième victoire en autant de départs à son compteur et à celui de l’équipe cette saison.

Champion en titre, le Suisse retrouve l’Argentine avec de bons souvenirs du circuit de Puerto Madero, même s’il n’a pas encore visité la plus haute marche du podium.

Nicolas Prost espèrera aussi faire mieux, lui qui s’était classé à la deuxième place du tout premier ePrix de Buenos Aires en 2015 avant de prendre la cinquième position l’an passé.

Renault e.dams arrive en Argentine avec 74 points au classement après ses deux succès à Hong Kong et au Maroc avec Sébastien, qui compte 50 points au classement pilotes. Nicolas est troisième avec 24 points, à seulement quatre points du deuxième, Lucas di Grassi.

La Formula E effectuera sa troisième visite au cœur de la capitale argentine, les deux précédentes éditions ayant déjà eu lieu sur ce même circuit fait en asphalte et en béton de 2,48 kilomètres sur lequel les pilotes rouleront dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.

Leader en Argentine, Renault est profondément ancré dans l’histoire automobile et industrielle locale. Avec une part de marché de 14,5 %, Renault y tient le troisième rang au sein du pays. Depuis 60 ans, Renault occupe l’usine de Córdoba pour une production de plus de trois millions de véhicules. Renault Argentine est le deuxième marché au monde pour les véhicules RS en volume de ventes grâce à Mégane III RS, Fluence GT et Sandero RS. Le lancement de la gamme électrique en Argentine est prévu plus tard dans l’année avec Kangoo Z.E. et Twizy. Tous deux seront soumis ce week-end au jugement du public dans le cadre de l’ePrix.

En Argentine, les activités compétition de Renault incluent le Super TC 2000 avec Fluence, où Renault a remporté les titres marques et équipes 2016. À cela s’y ajoute le Dakar avec le Renault Duster Dakar Team, la Formule Renault où plus de 1500 pilotes ont défendu leurs chances ces 38 dernières années, ainsi que le TC avec le Renault Sport Torino Team.

L’équipe
Jean-Paul Driot, copropriétaire : « Nous avons toujours été bien placés à Buenos Aires avec de solides résultats, même lorsque Sébastien avait dû s’élancer du fond de grille l’an dernier. J’espère que notre bonne série se poursuivra en Argentine. Nicolas s’est classé deuxième en saison 1, Sébastien aussi l’an passé. La troisième fois sera peut-être la bonne ! Depuis le Maroc, nous avons démonté les voitures, analysé en profondeur toutes les données pour voir où nous pouvons progresser et être préparés au mieux. Nous recevons toujours un accueil fabuleux à Buenos Aires et nous espérons offrir un superbe spectacle aux fans. »

Alain Prost, copropriétaire : « La pause a été longue depuis notre dernière sortie à Marrakech. Il faudra se concentrer pour être immédiatement à pied d’œuvre à Buenos Aires. La Formula E a déjà visité ce circuit par deux fois. L’équipe, Nicolas et Sébastien y sont ainsi familiers. Comme toujours, l’objectif est d’obtenir le meilleur résultat possible. Nous avons réalisé une solide entame de saison, mais nous savons que la concurrence ne s’est pas reposée depuis le Maroc. Nous ne connaissons donc pas encore l’ampleur du défi à relever. Mon premier Grand Prix de F1 a eu lieu en Argentine. Ce pays m’a laissé d’excellents souvenirs et j’y avais également inscrit mon premier point en championnat. »

Vincent Gaillardot, chef de projet Renault Sport : « Nous connaissons bien le circuit en Argentine puisqu’il s’agit de notre troisième édition là-bas. Nous nous attendons à un climat chaud, ce qui implique une gestion très soigneuse de la température de la batterie, surtout si l’on retrouve les 40°C de l’an dernier. Nous espérons pouvoir être aussi performants que l’an passé, mais nous savons tous que les écarts sont particulièrement serrés cette année. Nous devrons donc optimiser chaque aspect pour être sûrs d’en extraire le potentiel maximal. Notre familiarité avec la piste nous permet une approche légèrement différente, car nous disposons de données bien plus précises pour commencer le week-end. Nous pouvons ainsi être beaucoup plus efficaces dans notre approche de la première séance d’essais en optimisant l’étalonnage des systèmes. Depuis Marrakech, notre travail s’est axé sur l’optimisation de tous les systèmes, calibrages et réglages. Nous avons examiné toutes les données des deux premières épreuves afin de nous assurer que nous tirons le meilleur parti de chaque élément contribuant au potentiel de performance de la monoplace. Nous savons que nos adversaires auront fait la même chose, mais les caractéristiques et le tracé du circuit devraient bien convenir à la Z.E.16. »

Les pilotes
Sébastien Buemi : « J’ai toujours été très compétitif à Buenos Aires, mais cela ne s’est jamais traduit par une victoire. J’espère y remédier cette année. Pour la première édition, je m’étais élancé de la pole position et je menais jusqu’à ce que je touche le mur en fin d’épreuve. L’an passé, j’ai signé les meilleurs secteurs en qualifications, mais je suis parti en tête-à-queue dans le dernier virage et j’ai été contraint de démarrer du fond de grille avant de remonter et finir deuxième. Cette fois, j’espère pouvoir tout réussir tant en qualifications qu’en course ! C’est un tracé particulier. On y retrouve deux longues lignes droites et la vitesse de pointe la plus élevée de la saison. Il n’est pas facile d’y économiser de l’énergie avec les lignes droites, mais celles-ci offrent d’excellentes opportunités de dépassement comme ma remontée l’a démontré il y a un an. Dans l’ensemble, la ville est géniale, le climat est agréable, les fans sont fantastiques et c’est un circuit spécial… Que demander de plus ? »

Nicolas Prost : « J’aime le circuit de Puerto Madero, c’est l’un des meilleurs au calendrier de la Formula E. Il y a de belles lignes droites et il est possible d’y attaquer davantage que sur d’autres pistes. C’est assez plaisant pour les pilotes. J’y ai fini deuxième en saison 1, j’en ai donc de bons souvenirs. Cela fait un moment depuis notre dernière épreuve, mais je sais ce qui doit être fait. Au Maroc, j’ai un peu perdu en qualifications. Je vais essayer d’y remédier à Buenos Aires. La course sera difficile avec la chaleur, mais nous nous y sommes préparés. J’ai bon espoir pour qu’on obtienne un résultat solide ensemble ce week-end. »

Championnat Équipes
1. Renault e.dams – 74
2. ABT Schaeffler Audi Sport – 36
3. Mahindra Racing – 36
4. Andretti Formula E – 19
5. DS Virgin Racing – 18
6. NEXTEV NIO – 13
7. Faraday Future Dragon Racing – 7
8. TECHEETAH – 4
9. Venturi Formula E Team – 3
10. Panasonic Jaguar Racing – 0

Championnat Pilotes
1. Sébastien Buemi – 50
2. Lucas di Grassi – 28
3. Nicolas Prost – 24
4. Felix Rosenqvist – 19
5. Sam Bird – 18
6. Nick Heidfeld – 17
7. Antonio Felix da Costa – 10
8. Oliver Turvey – 10
9. Robin Frijns – 8
10. Daniel Abt – 8

Article thématique : Quelles sensations en électrique ?
Pas de bruit, pas de frein moteur, pas d’essence… Quelles
sont vraiment les sensations d’une course électrique et en quoi cela se rapproche-t-il des véhicules électriques sur nos routes ?

Sébastien Buemi, Champion Pilotes de Formula E et pilote Renault e.dams, nous livre un aperçu.
« L’aspect intéressant réside finalement dans le peu de différences pour un pilote. Les gens perçoivent toujours un bruit différent, mais le comportement de la monoplace, sa vitesse et ses réactions sont globalement conformes à une voiture à combustion interne. Sur un ePrix, je ne me dis pas que ‘c’est quelque chose de totalement différent’, je l’aborde comme n’importe quelle autre course. »

« Pendant l’ePrix, on lutte bien sûr pour une position, on s’assure de prendre les bonnes trajectoires dans les virages, on travaille sur la stratégie. C’est vrai que l’on doit surveiller et gérer la consommation d’énergie, mais sur d’autres courses il faut gérer la consommation d’essence et la performance des pneus. Il n’y a donc aucune différence fondamentale. »

« L’aspect véritablement excitant de la course électrique est la mise en avant de développements très pertinents pour les véhicules de série. Nous effectuons des progrès rapides et la technologie est très appropriée pour les voitures qui sont ou seront bientôt en vente. »

« Nous avons vu des progrès en Formula E sur la puissance et l’efficacité. En tant que pilote, on a vraiment le sentiment d’être lié à quelque chose de grand pour l’avenir. Tout ce que les constructeurs font et apprennent ici est adéquat et transférable aux véhicules de série comme ZOE. Pour cela, encore plus d’aspects sont pertinents comparés à d’autres championnats, comme la F1 par exemple. »

« Les ailerons développés pour la F1 n’ont aucun intérêt pour la série, mais les gains en efficience accomplis en Formula E en ont vraiment pour les véhicules électriques ! »

« La Z.E.16 est une excellente monoplace et c’est fantastique de pouvoir la piloter dans tant de villes afin que les gens puissent vraiment comprendre le potentiel et les avantages des voitures électriques. Je suis fier de faire partie de cette aventure. »

Communiqué e-dams,

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