Les prétendants à la victoire finale étaient nombreux parmi les 37 concurrents au départ d’Asunción. C’est sans doute ce qui a valu une première partie de course débridée. Tour à tour le Brésilien Marcelo Medeiros, l’Argentin Pablo Copetti, le Chilien Ignacio Casale, le Russe Sergey Karyakin et le rookie français Simon Vitse, ont occupé la tête du classement.
Dans le même temps, les quadeurs de référence comme Machacek ou Nosiglia devaient abandonner tandis que Rafal Sonik perdait peu à peu de vue les avant-postes. La voie était libre pour l’ambitieux Karyakin, 4ème l’an dernier, qui prenait le pouvoir à l’occasion de la 7ème étape et le conservait jusqu’au bout, repoussant la double menace du surprenant Axel Dutrie et de l’ancien vainqueur Ignacio Casale.
Le Dakar s’est dénoué lors du trajet Chilecito – San Juan, alors que les trois hommes se tenaient en 10′. C’est là que l’autorité de Karyakin s’est imposée à ses rivaux.
Sergey Karyakin: « Gagner le Dakar, c’est comme avoir un enfant, le jour de sa naissance on ne réalise pas tout de suite ce qui vient de se passer. Cette année, je savais à 100 % que je pouvais mériter cette victoire. C’était mon but depuis quatre ans, du long terme. Je suis fier de savoir que je fais partie des meilleurs pilotes de la planète. C’est un peu triste de savoir que c’est fini et que demain, je redeviendrai un simple citoyen de mon pays. Le Dakar est un mode de vie et cela représente beaucoup pour moi : on passe à la fois beaucoup de temps à réfléchir et à prendre du plaisir. »