Africa Race Etape 3: Magna câle au sommet d’une dune !

Thierry Magnaldi et François Borsotto à la chasse au Vasilyev © Alain Rossignol

La journée de la veille a été suffisamment agitée, erreur de naviagtion et erreur de pilotage, pour que Thierry Magnaldi et François Borsotto s’appliquent au cours de l’étape 3 entre Tagounite et Assa. Une sacrée spéciale de 433 km que Vladimir Vasilyev sur Mini se mettait dans la poche. Mais, le Russe voit le danger pointer, ‘Magna’ ne lâche rien, construit ses journées toute en puissance et, François est totalement imprégné par la navigation.

 

En terminant 2ème de cette étape, les Français accusent un retard de 3mn 16 au terme de la journée et 31mn 41 au général. Ce n’est pas insurmontable, le rallye entérine sa troisième étape, il en reste encore deux au Maroc et 6 en Mauritanie, qui seront à n’en pas douter, un gros morceau.

La piste était bonne et sablonneuse jusqu’à un magnifique canyon qui déboucha sur de grandes plaines souvent rocailleuses jusqu’à l’Erg de Chegaga. Une partie 100% sable plutôt costaud a été empruntée sur 25 km, la pression des pneus étaient à surveiller.

A la sortie des dunes, les concurrents ont retrouvé le Lac Iriki qui n’est définitivement plus un autodrome. Ensuite, la navigation était facile jusqu’à la fin de l’étape puisque les véhicules ont évolué sur une grande piste bordée de cairns, histoire de bien marquer la trace qui évolue le long de la frontière algérienne. Un tracé le long de postes militaires plutôt usant pour les pilotes du fait des incessants changements de rythme imposés par la configuration irrégulière du terrain.

« J’ai connu un petit souci au sommet d’une dune ! J’ai câlé ! Dans la manoeuvre, j’ai du perdre environ trois à quatre minutes, c’est pénalisant quand on lutte à coup de secondes contre un leader de la trempe de Vasilyev… »

Puis, Thierry a longtemps collé à la culotte du Kamaz de Karginov. Mais dans la poussière, impossible de le dépasser sans prise de risque. J’ai trouvé une brêche mais tardivement, j’ai ensuite roulé à fond sur les 60 derniers kilomètres… »

Demain, l’étape 4 sera encore marocaine, Magnaldi et Borsotto rêvent d’épingler une victoire et de grignoter chaque jour l’écart qui les sépare des leaders, les Russes Vasilyev-Zhiltsov, jusque là imbattable.

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