MAXXIS EnduroGP Grèce: Une belle organisation !

Yannis Sioulis et Doc Athanasoulop © DR

Soleil, grosse chaleur et poussière sont généralement synonymes de Grèce pour la caravane du Championnat du Monde FIM Maxxis d’EnduroGP.… Seulement, il semblerait que le mois de Mai dans la région de Macédoine Occidentale ne soit pas aussi clément ! Retour sur un Grand Prix Maxxis de Grèce inédit où la pluie et la boue ont fait leur loi….

 

Au top
Trois belles spéciales, de grands passionnés de moto et surtout d’Enduro… Tout était réuni pour que l’Amotoe, Doc Athanasoulopoulos et son équipe de l’Offroad team ainsi que le Moto Club de Grevena et son président Ioannis Sioulis nous offre un très beau Grand Prix de Grèce. Malheureusement, la pluie s’est invité au rendez-vous ce qui a rendu leur tâche bien plus difficile ! Mais dans leur style si particulier (jamais affolé, jamais pressé), les organisateurs s’en sont sortis de main de maître ! Avec l’aide de Maurizio Micheluz, ils ont su prendre les mesures qu’il fallait quand il fallait et il n’y eu aucun couac… Nous avons même pu voir le président de la Fédération Grecque, Stelios Korelis, mettre la main à la pâte, masse en main ! Quoi de mieux comme récompense qu’un très grand nombre de spectateurs et des politiques ravis de la venue de l’EnduroGP dans leur ville et leur région.

Ville du Champignon
En arrivant à Grevena, quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre que son emblème était… le Champignon ! Et ils le servent à toutes les sauces (frit, grillé) et il y a même une statut de champignon à l’entrée de la ville. Les organisateurs avaient donc décidés de se servir de cet emblème pour réaliser le t-shirt de l’événement ! Après avoir passé près d’une semaine dans cette ville de Macédoine Occidentale, il n’est au finalement pas surprenant que le champignon soit l’emblème de la ville aux vues des fortes précipitations rencontrées !

Espoir Finlandais
Il y a à peine un an, Juha Salminen (SF) nous confiait au Grand Prix de Belgique que la Finlande connaissait un ‘creux’ dans leurs jeunes générations de pilotes. Même s’il n’est pas en position de venir se frotter à Giacomo Redondi (I-Honda), Henric Stigell (TM) impressionne cependant tout le paddock… Plutôt discret au Maroc (10/9), le protégé de Remes, monte en puissance depuis. S’il s’est un peu plus montré à Gouveia (Portugal – 8/4), il pouvait prétendre au podium à Grevena s’il n’avait pas comme une petite erreur dans le dernier tour le Samedi. Il termine tout de même le Grand Prix avec une 4ème et une 6ème place et continue donc à apprendre et progresser. Nul doute que le jeune Stigell a marqué d’une croix le prochain rendez-vous qui se déroulera à Heinola, dans son pays, pour y accrocher un podium…

Beta en tête
Si après trois Grand Prix, Matthew Phillips (AUS) est toujours le leader de la catégorie EnduroGP, Sherco n’est pas pour autant leader du côté des constructeurs… Pourtant en tête après le Portugal, la marque Franco-espagnole n’a pu faire mieux que 3ème et 5ème en Grèce alors que Beta empochait une 4ème et une 2ème places. Résultat des courses, Beta (95 points) prend la tête du classement Manufacturer pour 3 points sur Sherco (92 points) tandis que TM, qui a fait le plein ce weekend avec le doublé d’Eero Remes (SF) reste en embuscade (88 points)… A noter que KTM et Husqvarna ne pointent respectivement qu’en 4ème et 5ème position de ce classement constructeur.

Albergoni, manager avant l’heure ?
Depuis le début de la saison, Simone Aalbergoni (I) endosse la lourde tâche de pilote/manager du team KE. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très facile… N’ayant fini que deux journées sur les six auxquelles il a participé depuis le début de la saison, le pilote le plus expérimenté du paddock nous confiait au détour d’une spéciale ce dimanche : « Je n’ai plus la tête à la course ! Quand on a deux enfants à la maison, on réfléchit beaucoup plus qu’avant, on tourne moins la poignée de gaz et on freine plus tôt ! Je pense qu’il est peut-être temps pour moi d’arrêter et de me tourner vers un rôle de manager à part entière…. » Si rien n’est encore officiel, il se pourrait bien que l’on ne voit plus Albergoni en tant que pilote sur l’EnduroGP. Mais il veut va œuvrer pour l’enduro et cherche déjà de jeunes talents Internationaux à faire rouler.

Phillips… l’arbre ?
Depuis le début de saison, tout le monde s’émerveille de la vitesse et des performances de Matthew Phillips (AUS) au guidon de sa 300cc 4 temps Sherco ! Si l’Australien représente au mieux la marque Française avec la place de leader provisoire de l’EnduroGP, il masque aussi les performances difficiles de ses coéquipiers… En effet, après deux Grand Prix, Anthony Boissière (F) était a jeté l’éponge à cause d’un dos douloureux et d’un mental en berne. Lorenzo Santolino (E) n’a toujours pas marqué un point en EnduroGP et ne pointe qu’à la 10ème position en E3. Il termine même avant dernier scratch le Dimanche et semble errer comme une ‘âme en peine’. Heureusement que Kirian Mirabet (E) sort son épingle du jeu en Junior (5ème) malgré un Grand Prix de Grèce difficile (DNF/7)…

Première pour Yamaha
S’ils étaient montés sur le podium depuis leur retour officiel en Enduro la saison passée, Yamaha n’avait encore jamais goûté aux joies d’une victoire ! Souvent bien placés, on se rappelle de Cristobal uerrero la saison dernières à Jerez ou encore de Jamie McCanney (GB) au Maroc et au Portugal, les bleus auront dû attendre ce Grand Prix Hellène pour enfin grimper sur la plus haute marche du podium grâce à l’excellente performance de Loïc Larrieu (F) ! Le Français signe en même temps sa première victoire en catégorie Sénior et offre à la toute nouvelle Yamaha WR450F sa première victoire… De quoi ravir son manager Marc Bourgeois et le boss de l’Enduro et des Rallyes chez Yamaha Europe, Alexandre Kowalski !

Communiqué MAXXIS,

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