La féminine Camelia Liparoti ne fait pas de bruit mais son bonhomme de chemin durant la saison et surtout entre deux Dakar ! Après avoir terminé au guidon de son Qaud Yamaha son 7ème Dakar, elle a participé le mois dernier au Abu Dhabi Désert Challenge. Elle réfléchit pour participer au Sardaigne Rally Race en juin non plus avec son Quad Yamaha mais avec un SSV, le dernier de la gamme Yamaha particulièrement musclé et performant !
– Camélia, ll y a quatre mois, tu terminais ton 7ème Dakar d’affilée., le rêve est-il toujours intact ?
Camélia Liparoti: « Oui et l’intensité du Dakar me porte littéralement chaque année. Aller au bout de l’effort, s’accrocher à un idéal sportif, vivre une aventure au quotidien, c’est une belle façon de s’accomplir. Et je viens de terminer un film qui reflète cette passion et qui est à découvrir sur mes pages de réseaux sociaux et autres… »
– En 2017, tu seras toujours au guidon de ton Quad ou tu te laisseras tenter par une expérience en SSV ?
Camélia Liparoti : « Je serai fidèle à mon Quad ! Il est vrai que l’arrivée du Yamaha YZX1000R, premier SSV supersport à boîte séquentielle a de quoi séduire. L’idée d’en prendre le volant fait son chemin et se précise même.
Pourquoi pas sur Sardaigne Rally Race qui se déroule du 2 au 7 juin ? Mais concernant le Dakar, j’insiste, je roulerai encore en Quad, avec Yamaha, car l’envie et le plaisir sont toujours là ! »
– Tu étais également au départ de l’Abu Dhabi Desert Challenge en avril dernier !
Camélia Liparoti : « Oui, c’était l’ouverture du championnat du monde 2016. J’aime ce rallye que j’ai déjà disputé à 6 rprises, avec comme meilleur résultat, une 2ème place au général en Quad. Après le prologue, nous avons effectué 5 jours de course, de belles étapes d’environ 500 kilomètres se sont jouées dans le sable, avec de la dune et encore de la dune. « J’adore et c’est un excellent moyen de ne pas perdre la main entre deux Dakar ! Je faisais équipe avec mon 700 Yamaha, dont la fiabilité est exemplaire, dans une version allégée, car j’emporte moins d’essence que sur le Dakar. »
Interview by Claude De La Chapelle,