M’hamid Express Prologue : La mise en jambe !

Tous les concurrents vérifiés, leur numéro de course apposé sur les carrosseries, ils étaient tous dans les starting-blocks pour satisfaire au prologue long de 16,5 km. Celui-ci détermine l’ordre de départ de la première étape ce lundi. Briefing obligatoire de Benoît Delmas expliquant à tous les concurrents qu’une ZF (30km/h), a été installée à l’arrivée, tout le monde devra la respecter sous peine de pénalité. Les concurrents mais aussi les assistances écoutent avec attention les recommandations du boss qui ne plaisantait pas !

Vous reprendrez bien un peu de désert !
Le tracé du prologue à été dessiné afin de mettre en jambe les acteurs. Pistes glissantes suivies d’une descente dans un oued asséché pour retrouver du hors-piste, du fesh-fesh puis, de petites dunettes cachant de l’herbe à chameau. La fin du tracé s’enroulait sur une piste sinueuse et glissante. Un kilométrage court sans grandes difficultés, de quoi tester la tenue de route des véhicules et des instruments de bord. Le plus important : ne pas casser sur le tracé afin de rester dans la course.

C’est une moto qui ouvre la piste du prologue sur ce petit tronçon, Souleymanne Addahri (#01) soulève la poussière ocre et fait disparaitre l’Husqvvarna 450.

Le départ des autos et des SSV s’ensuit avec à leur tête Haik Jacques # 101 au volant d’un SSV Polaris. Son copilote Victor Salvator le rassure du regard tout en surveillant le compte à rebours. Le copilote à les yeux rivés sur les instruments de bord, prêt à annoncer les notes. Les mains accrochées au volant, les pouces bien serrés, le corps solidement calé dans le baquet, Jacques Haik se lâche…
Si, les plus expérimentés font place à la détermination, les profanes affichent leur inquiétude, comme un acteur qui rentre en scène, pour la première fois.
Sur les premiers kilomètres, les ennuis commencent pour le Toyota # 207 Morvan-Mahé. L’équipage rentre au bivouac à la ficelle, avec un problème de moteur. Dès les premiers kilomètres, l’équipage #127 Can Am Lacam-Delfino roule en 2 roues motrices, pas très handicapant pour un prologue. Si certains se lancent à fond dans le tracé, d’autres avalent les kilomètres sans trop éprouver la machine. C’est la scoumoune aussi pour le SSV Can Am X3 de l’équipage Alibert-Coudert (#102) : boîte cassée.

Jean-Pascal Besson (#140) : « Dès les premières courbes, j’ai vite retrouvé mes sensations. Notre Can Am X3 fonctionne bien, il a absorbé toutes les difficultés sans le moindre souci. J’ai à mes côtés Clément Frelin, qui a fait un sans-faute. Ce qui me permet d’envisager des attaques plus franches dans les prochaines étapes. Je sais que les prochains jours seront décisifs pour que je puisse m’installer dans le haut du classement. Pour l’instant, nous allons réviser notre véhicule pour demain, car cette fois, les choses sérieuses vont commencer, puisque l’étape annonce 280 km. »

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