– L’équipe des reconnaissances a finalisé, sur le terrain, la création du parcours et l’écriture du roadbook.
Les reconnaissances de l’Africa Eco Race viennent de s’achever. Il s’agit d’une étape importante de la préparation de la prochaine édition du rallye-raid, qui partira de Monaco le 28 décembre prochain pour rallier le Lac Rose à Dakar le 12 janvier 2025. Au Maroc, en Mauritanie et au Sénégal, les recos ont été réalisées par une équipe aguerrie à l’exercice, menée par Manfred Kroiss, directeur sportif et Yves Loubet, responsable de la catégorie Historic. Leur mission ? Sillonner les pistes durant 3 semaines pour concocter un parcours alliant pistes inédites, terrains variés et paysages exceptionnels. Avant de dévoiler le parcours en détails dans quelques semaines, voici le ressenti des équipes recos et un aperçu de ce qui attend les concurrents.
Un parcours revisité et des défis inédits
Cette année, les concurrents vont s’affronter sur 11 étapes totalisant plus de 3 500 km de spéciales chronométrées entre le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal. Les cinq premières étapes au Maroc offrent un total de 1 700 km de spéciale. En dépit des conditions climatiques ayant marqué la région récemment, les participants retrouveront des terrains variés pour lancer la course sur des bases exigeantes. La pluie ayant laissé son empreinte, des surprises attendent les équipages dès les premières pistes.
En Mauritanie, le rallye se poursuivra avec cinq étapes pour 1 800 km de spéciale, comprenant de nouveaux tracés et des bivouacs repensés. Comme toujours, la difficulté montera d’un cran par rapport au Maroc : les concurrents affronteront de vastes étendues de sable fin et des dunes majestueuses qui nécessiteront habileté et endurance pour éviter que cette ‘mer de sable’ ne se transforme en piège. L’organisation a également prévu, pour la première fois, deux étapes en boucle autour d’un même bivouac (3 nuits au même endroit, au cœur du désert). Cette innovation facilitera notamment le travail des équipes d’assistance.
Enfin, le Sénégal réservera une très belle étape au cœur de la savane – véritable nouveauté dans cette édition – qui comptera grandement pour le classement final de l’Africa Eco Race. Cette spéciale ajoutera un nouveau souffle à la compétition avec son terrain distinctif et riche en diversité, offrant un cadre spectaculaire avant de clôturer la course le lendemain sur la traditionnelle spéciale des rives du Lac Rose.
En catégorie Historic, un parcours intensifié
La course de régularité des autos et camions de la catégorie Historic (véhicules de 1970 à 2007) s’annonce plus exaltante que jamais. Les pistes ont dévoilé leurs trésors : d’immenses paysages vierges, des kilomètres de dunes et des étendues à perte de vue qui feront de chaque Zone de Régularité (ZR) une nouvelle aventure.
Yves Loubet raconte « À chaque étape, les membres de l’équipe de reconnaissance se sont questionnés : quelle sera la plus technique ? La plus sablonneuse ? La plus exigeante en navigation ? Ou encore, la plus mythique ? Seuls les participants auront le dernier mot sur ces questions, en découvrant chaque piste et en relevant chaque défi. »
Pour cette deuxième édition de l’Africa Eco Race Historic, le parcours a été enrichi avec davantage de kilomètres de ZR, et l’introduction de nouvelles Zones de Navigation. Une complexité supplémentaire qui promet des rebondissements dans le classement, rendant chaque étape cruciale avant l’arrivée finale au mythique Lac Rose. La compétition s’annonce intense et le suspense sera maintenu jusqu’au bout grâce à un tracé minutieusement pensé pour valoriser les qualités techniques et l’endurance des pilotes.
Yves Loubet précise : « Nous avons conçu cette course Historic pour qu’elle soit pleinement intégrée à l’Africa Eco Race, à ‘l’autre course’ qui voit s’affronter pilotes professionnels et amateurs en moto, auto, SSV, quad et camion. Les équipages engagés en Historic vivent une vraie expérience rallye-raid complète, en étant au cœur de l’évènement, sur le bivouac comme sur la piste, avec par exemple les départs et arrivées des spéciales en commun avec l’ensemble des concurrents. »
Des paysages renouvelés pour une expérience enrichie
Au-delà des défis techniques, le parcours dévoile des paysages inédits qui enchanteront les participants tout au long de leur aventure. « Avec ses dunes imposantes, ses canyons majestueux, ses nouvelles pistes, la Mauritanie apportera une dimension plus immersive aux concurrents. Nous passerons par des endroits mythiques, qui ont fait la légende du rallye-raid en Afrique, comme la région de Chinguetti par exemple que les concurrents ont pu traverser l’année dernière, mais aussi par des lieux inédits, qui restent à découvrir même pour les engagés habitués aux pistes africaines. Quant au Sénégal, sa nouvelle spéciale et son terrain si différent des précédentes étapes donnent une saveur nouvelle à la course, offrant aux engagés une expérience inoubliable » déclare Manfred Kroiss, directeur sportif.
Jean-Louis Schlesser, directeur de l’Africa Eco Race, précise : « Cette année, nous allons offrir aux concurrents un parcours inédit et exigeant, enrichi de paysages et de défis exceptionnels. Avec les oasis du Maroc, les dunes infinies de la Mauritanie, la belle spéciale sénégalaise entre les baobabs et l’arrivée au Lac Rose, chaque étape est conçue pour intensifier la compétition et le plaisir de la découverte. Il s’agit de repousser ses limites, dans des paysages à couper le souffle. La catégorie Historic, qui connait un vrai engouement, va également bénéficier d’un parcours incroyable, pour une aventure hors-normes à bord de véhicules qui ont fait rêver des générations de passionnés. Plus que jamais, l’Africa Eco Race incarne l’esprit d’aventure et la passion du rallye-raid, avec un tracé qui marquera les mémoires et du suspense jusqu’au bout. »
La clôture des reconnaissances marque le dernier jalon avant le coup d’envoi d’une aventure sportive d’exception où passion, endurance et paysages d’exception seront au rendez-vous. L’Africa Eco Race promet une édition haute en émotions et en rebondissements.
Cédric Bret,