
Passionnante journée durant les six spéciales de l’étape 1 entre Stephan Barthe, Vincent Poincelet, Louis Dronde et Mathieu Hirigoyen. A coup de secondes ils se s’en sont mis plein la figure pour aller chercher la victoire d’un des secteurs chronométrés ou de rentrer en leader dans le parc fermé de Saint-Palais-sur-Mer.
Finalement c’est le minot souletin récent vainqueur des Cimes Stephan Barthe qui arrache la palme avec Tom Fauconnet réinstallé dans le baquet de droite et totalement rétabli de son problème dorsal. Cinq secondes, c’est fragile et même démontable à en croire ses chasseurs : Poincelet et Dronde, celui-ci accusant un retard de 46’’7 ! « Je me suis bien amusé et la bagarre que nous nous livrons est super ! J’aime quand les positions sont serrées de la sorte avec Vincent (Poincelet), Louis (Dronde) et Mathieu (Hirigoyen)… » reconnait Barthe.
De son côté Vincent Poincelet auteur du chrono d’ouverture ce matin dans Cabane Rouge se dit : « content de ma journée ! Bonne reprise et pour l’anecdote, mon nouveau coéquipier Cédric (Nicolau) m’a appelé plusieurs fois Benoit faisant référence à son ex-pilote Bersans ! »
Par contre, en 3è position, Louis Dronde livrait à demi-mot : « que les 40 secondes d’écart ne représentent rien ! » Ce qui provoqua un pli de figure de la part de Mathieu Hirigoyen, brillant 4è après de longs mois d’absence en tout-terrain. « Je retire de cette journée que du positif. Je n’ai commis aucune erreur et suis content d’être à l’entrée du parc ce soir. On s’accroche ! » Ce que réalise aussi Thomas Lefrançois, 5è après une sortie dans les maïs ! Il compte les points et surveille de très près Stephan Barthe. Quant à Vincent Foucart et son fils Léo (9è), le message passe : « Je vieillis et Léo a été au top pour les notes et les pointages. Nous nous sommes amusés et les spéciales sont sympas en pilotage. »
Tous les rescapés de cette journée ont tari d’éloges l’organisation, Xavier Gaudemer par exemple a salué la préparation des pistes, la beauté des spéciales : « elles représentaient un bon compromis, rien à dire si ce n’est qu’il me manque des chevaux pour rouler comme ceux de devant ! »
Cyril Omnes après les vibrations ressenties sur son Caze Kawa la veille a vécu une journée claire « et sans soucis. L’organisation est au top. »
Le jour de ses 50 ans, Yannick Lonné-Peyret méritait mieux qu’une 16è place : « j’étais dans le bon groupe sur les deux spéciales matinales. Dans la 3ème, la casse d’un cardan m’a fait perdre tout espoir de podium. » Heureux et avec un sourire aussi large qu’une banane, Arnaud Lopes se réjouissait de sa journée : « Zéro problème, j’ai apprécié la nouvelle spéciale. Deux fautes de ma part : deux marches arrière… » Et puis François Hirigoyen avoua avec un fort accent basque qu’il faut du temps après avoir acquis récemment son Fouquet-Nissan à Benoit Bersans : « Nous commençons gentiment, je n’ai pas encore déniché les limites du Buggy. » Sur le même registre que Hirigoyen, Jean-Philippe Pelieu qui revient aux affaires après un an d’absence a perdu plus de 30 secondes sur deux faits, le premier il mène une nouvelle auto et applique la méthode familiarisation, le second, il a butté derrière un concurrent plus lent que lui dans la spéciale 2.
2 Roues Motrices : Joël Darboure domine de 15 secondes l’actuel leader de la catégorie, Xabi Incagaray. Son principal adversaire Grégory Cottereau ayant abandonné, le souletin utilisera la sagesse durant ce dimanche afin de ramener le maximum de points pour conforter sa place.
SSV : Guillaume Noirot porté par sa famille, ses copains et supporters est rentré dans le parc telle une star, en précédant Valentin Giraud et Anthony Menanteau. « J’ai bien roulé avec de nouveaux pneus. J’espère vivre la même journée demain ! » a déclaré le régional de l’étape.
Les féminines de la catégorie ont pris du plaisir dans le parcours que ce soit la débutant Lauriane Sarrat 17è et les frangines Toulou (Loane et Jade) 19è.
4×4 : Bruno Bartolin a assuré selon ses dires « pour marquer des points et ramener le titre le plus vite possible ». Il est suivi de Fabien Daigneau à 1’15 et de Constant Ravanne à 1’25.
Marie-France Estenave