Dakar Étape 4 Lavieille – Sarreaud : « Seulement, un tiers du Dakar couvert ! »

Si l’étape 2 fut gérée par les crevaisons, la consommation de carburant de ce jour, n’était pas sans modération. « Sur les 130km d’herbe à chameaux, la piste extrêmement mouillée et avec du sable tirant, l’Optimus sans retenu a ingurgité 90 litres ! » explique Christian attentif au statistique. «Nous avons donc, changé de cartographie pour éviter la panne sèche. Nous sommes sortis de la spéciale (425km) avec une trentaine de litres de marge… »

La journée aurait été trop facile sans une petite anecdote savoureuse : « En début de secteur, nous avons encaissé un bon ‘caramel’, sur des espèces de marches invisibles dans le sable, tout le monde y a eu droit ! En prenant le coup, Valentin est resté quelques secondes sonné, je n’étais pas mieux mais la constatation, l’Optimus est costaud après un tel choc ! Tout a bien fonctionné ensuite, sur les différents sites changeants entre pistes roulantes et sablonneuses… »

« Nous n’avons pas roulé en solo faisant course tout d’abord avec le chinois Zhang associé à mon ex-navigateur Jean-Pierre Garcin, puis avec un de mes équipiers du MD Rallye, Pierre Lachaume qui s’est arrêté, je n’en connais pas les raisons. Au tour de Simon (Vitse) de stopper à son tour, victime je pense d’une crevaison avant de conclure la journée dans de l’herbe à chameau et de petites dunettes plus faciles qu’en début de parcours. »

‘Valentin va beaucoup mieux, sa gorge ne le fait plus souffrir, il reparle et mange, ce qui est rassurant pour la suite car, nous avons couvert un tiers du Dakar uniquement. De nombreuses étapes sont encore à parcourir et l’hécatombe se poursuit sur le plan des équipages. C’est un parcours assez cassant, je me répète certainement, un vrai Dakar ! » Voilà qui va faire plaisir au Directeur de l’épreuve, David Castera a qui le reproche de « rallye trop facile » avait été formulé à la fin de la précédente édition.

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