Dakar/Christian Lavieille et Valentin Sarreaud : Avant de s’envoler…

Un 20ème Dakar pour une 45ème édition, Christian Lavieille possède désormais sa carte de fidélité au Dakar. C’est une nouvelle fois vers l’Arabie Saoudite qu’il s’envole pour la 4ème année consécutive avec la volonté passionnelle qui l’habite.

La nouveauté pour le Varois, le baquet de droite sera occupé par un nouveau navigateur : Valentin Sarreaud. Pour les aficionados de rallye, ce jeune de 36 ans, affiche un quatrième Dakar entre Amérique du Sud et Arabie Saoudite. Sa double casquette, navigateur en WRC (avec Yohan Rossel sur C3 Rallye2 cette saison) et en rallye-raid lui scie à ravir et le promotionne parmi les plus professionnels dans ce rôle. « Notre association avec Christian est l’aboutissement d’une simple rencontre dans ce milieu du rallye-raid pas bien grand ! » explique le gardois d’Alès. Pour la troisième fois aussi, Valentin va utiliser la « tablette » nouvel instrument qui supprime le road-book papier. « C’est une chance de naviguer Christian en raison de son expérience sur le Dakar et son côté perfectionniste. J’espère qu’il va m’apporter beaucoup de choses en termes de pratique. Un Dakar est difficile, il faut s’y préparer sérieusement en amont, je m’attends à vivre de rudes étapes… »

De son côté Christian Lavieille (57 ans) a soigné aussi ce Dakar que le Directeur de l’épreuve David Castera a allongé de deux jours avec un passage de quatre jours dans l’Empty Quarter avec deux étapes en mode marathon. « Dans cette zone gigantesque, le sable est roi, en particulier sous sa forme la plus majestueuse : la dune » martèle le boss de l’épreuve pour mettre l’accent sur ce coin du pays encore inexploré.

Le Buggy de Christian Lavieille et Valentin Sarreaud : un Optimus du MD Rally, équipe chère à Antoine et Maryse Morel et à leurs fils. Christian depuis trois ans évolue dans ce « cocon » familial avec l’appétence qui le caractérise et la confiance allouée par le team. Pour le varois, la mécanique est une source de plaisir, le fin metteur au point qu’il dégage et le ressenti acquis durant sa carrière sur deux roues, l’amènent vers le pointilleux. « L’Optimus a bien évolué en particulier sur le train avant et possède plus de débattement. De gros freins l’équipe et le moteur plus puissant se montre plus coupleux… »

Avec de telles avancées techniques, Christian croise les doigts : « J’espère que le tracé présenté reflètera la réalité en dureté et en difficulté. Ce qui nivellera les forces en présence avec le T1+ (les protos), j’espère que nous serons dans leur sillage ! Je suis impatient aussi de découvrir la seconde semaine annoncée courte donc, plus compliquée à gérer… » Et comme Christian ne part jamais sans se fixer des objectifs, il avoue avec une pincée de franchise : « rentrer dans le top 15 serait salutaire, dans le top 10 se veut ambitieux bien que, en sport mécanique on ne peut jurer de rien ! »

PUBLICITÉ