Rallye TT Orthez-Béarn Étape 1 : Il a fallu se battre aussi contre la poussière et les horaires !

– Benoit Bersans et Cédric Nicolau sont les leaders après quatre spéciales disputées sur les six prévues.

Il a fallu une sacrée maîtrise à la direction de course du Rallye tout-terrain d’Orthez-Béarn pour faire rouler la manche nationale. Gilbert Lucas et Christian Grolleau aux manettes de l’épreuve ont fait face aux conditions météo mais surtout à la poussière transformée en certains endroits en fesh-fesh, comme sur le rallye-raid.

Six spéciales programmées, quatre ont pu se dérouler presque normalement à une exception près, faire partir les concurrents toutes les deux minutes et non plus à la minute dès la deuxième boucle comprenant Sault-Salespisse et Balansun. Au lancement du 5ème secteur tout se déroulait comme calculait avant que des SSV créent des blocages puis, des 4×4 ! Finalement, la spéciale 3 de Sault-Salespisse, fut neutralisée afin de rentrer dans le timing déposé à la Préfecture, la 6ème (Balansun3) fut annulée.

Benoit Bersans et Cédric Nicolau sont les leaders de cette première étape tronquée prenant la tête dès la spéciale matinale pour ne plus la quitter. Un scratch pour le leader du championnat de France, deux pour le Gallois Chris Bird et un pour le jeune Stéphane Barthe. « Tout a fonctionné comme nous l’espérions avec Cédric. Le fait d’ouvrir la piste nous a épargnés de la poussière mais, sur la spéciale 2, j’ai mis un peu trop d’attaque dans mon pilotage laissant 7 secondes à Bird ! J’ai pensé que ce système allait être payant, choix erroné ! » avoue Benoit qui possède ce soir 16’’8 sur Bird, 18’’5 sur Barthe et, 19’’ sur Hélin. Celui-ci faisait remarquer « la poussière fut une gêne mais pas une galère en ce qui me concerne ».

Pour Stephan Barthe (3ème) la découverte de rouler dans le brouillard ne l’a pas effrayé : « Cela m’était arrivé en tant que navigateur de Papa mais jamais derrière le volant » avoue le jeune pilote âgé de 20 ans.

Autre satisfaction, celle de Jean Garicoix (9ème) qui regrettait la poussière comme l’ensemble des concurrents : « je n’ai pris aucun risque, c’était trop dangereux de rouler à fond dans ces conditions » expose le souletin avouant également un choix erroné de pneus.
Pour un retour dans la discipline, Nicolas Cassiède (7ème) s’admettait super content : « Le Fouquet dernière génération est facile à conduire. Il est difficile à mon niveau de rouler vite et fort après autant d’absence. »

Les sourires de Yannick Lonné-Peyret et Vincent Marestin (6ème) parlent d’eux-mêmes, faire aussi bien ce dimanche sera leur leitmotiv. Comme celui qui anime Lucas Ziélinski (5ème) au volant du Fouquet-Porsche de Daniel Favy et qui, en 2021, aux mains de Loïc Costes l’avait emporté. Vincent Foucart (8ème) ne cachait pas sa satisfaction, poussière ou pas « nous faisons du rallye tout-terrain » a-t-il rappelé. Txomin Dospital clôture le top 10.

Patrice Daviton – Marina Darquy monopolisent le classement des 4×4, Yann Clévenot – Romain Dupouts celui des 2 roues motrices et Hervé Bidart – Lucas Darrigol celui des SSV.

Demain dimanche, étape 2 comprenant 6 spéciales, trois boucles de deux secteurs avec Loubieng et Lanneplaa qui ne dégagera pas de poussière selon les organisateurs. Une journée placée toujours sous le régime caniculaire et dans une superbe ambiance entre copains !

Texte et photos Marie-France Estenave

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