Pau Classic Grand Prix Dimanche : Sur les sentiers de la gloire

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Dans les pas des plus grands champions automobile du siècle passé, les pilotes du Pau Classic Grand Prix ont bataillé sans réserve dans les rues de Pau. La meilleure façon pour eux de témoigner de leur attachement à ce circuit urbain imprégné d’une si longue histoire.

VU EN PISTE – LES PLATEAUX HVM RACING
HGPCA F1 PRE 61 ET PRE 66
Un quadruplé Cooper !
Pour la seconde fois du week-end, les spectateurs du Pau Classic GP ont pu se régaler à la vue (et à l’écoute !) des F1 d’avant 1966 et même de quelques voitures de Grand Prix d’avant-guerre. Au sein d’un peloton immédiatement emmené par le vainqueur du samedi Will Nuthall (Cooper T53), le début de course a été émaillé de la sortie de piste de Peter Horsman, le pilote de la Lotus 18/21 effectuant le forcing pour remonter dans la hiérarchie du fait de son abandon en course 1. Un week-end décidément noir pour le Britannique ! A l’inverse, la course va une nouvelle fois sourire aux Cooper, la remontée de Rod Jolley et de Tony Lees derrière Will Nuthall et Charlie Martin permettant même à l’ancienne firme de John Cooper de signer un exceptionnel quadruplé ! John Spiers réalise derrière eux une sacrée performance en hissant la plus véloce des trois Maserati 250F au cinquième rang. On trouve trois places plus loin le seul Français présent sur ce plateau : Philippe Bonny, à bord d’une Brabham BT2 qui avait participé au GP de Pau 1963 aux mains de Jo Schlesser.
Le top 5 : 1.Nuthall (Cooper T53), 2.Martin (Cooper T53), 3.Jolley (Cooper T45/51), 4.Lees (Cooper T53), 5.Spiers (Maserati 250F).

LÉGENDES DU GP DE PAU HISTORIQUE (F1/F2)
9/1000 de seconde pour une victoire !
Anciennes F1 ou F2 des années 70, ces ‘légendes’ du Grand Prix de Pau sont naturellement revenues en scène ce dimanche après-midi pour une seconde prestation au cœur de la cité béarnaise. Héros de la course de samedi, Manfredo Rossi est reparti sur le même rythme à bord de sa March de 1976 à moteur 2 litres en creusant peu à peu l’écart sur les autres F2 de Christopher Lillingston-Price (Tecno T70) et Laurent Vallery-Masson (March 77B). Impérial, le pilote italien, héritier très actif du Martini Racing, semblait alors s’acheminer vers une indiscutable victoire… avant de partir à la faute à un tour de l’arrivée ! La voie dégagée, Christopher Lillingston-Price échappait toutefois à la défaite de très peu en voyant Laurent Vallery-Masson fondre sur lui en fin de course, l’Anglais parvenant à conserver son bien pour seulement 9/1000 de seconde ! L’erreur de Manfredo Rossi associée à son dépassement sur James King permet également à Robert Simac d’accéder au podium.
Le top 5 : 1.Lillingston-Price (Tecno T70 F2), 2.Vallery-Masson (March 77B), 3.Simac (March 712M), 4.King (March 712), 5.Wood (March 73B).

HISTORIC FORMULA JUNIOR
Un combat Lotus, Brabham à sens unique
Dominatrices de la Formule Junior à l’époque de leur règne (en 1962/1963), les Lotus 22 n’ont rien perdu de leur superbe près de soixante ans après ! Dimanche matin, Clive Richards et Chris Goodwin ont uni leurs efforts pour en administrer la preuve au public palois en signant un implacable doublé. Leader de bout en bout, le premier cité réédite pour l’occasion sa victoire de samedi. Les Brabham BT6 issues de la même période sont cette fois reléguées à bonne distance avec, dans l’ordre de passage sous le drapeau à damier, Mark Shaw, Roberto Tonetti et Richard Wilson ‘aux manettes’. La première Formule Junior à moteur avant, la curieuse U2 MK2 de Ray Mallock, pointe au septième rang.
Le top 5 : 1.Richards (Lotus 22), 2.Goodwin (Lotus 22), 3.Shaw (Brabham BT6), 4.Tonetti (Brabham BT6), 5.Wilson (Brabham BT6).

F3 ET FORMULE RENAULT CLASSIC
Lajoux reste le patron
Animateurs d’un superbe duel le samedi, Frédéric Lajoux et Frédéric Rouvier ont repris le combat de plus belle ce dimanche après-midi, avant qu’un léger contact entre eux ne bouleverse la donne. Les séquelles de cet incident ont ensuite amené le second à abandonner à mi-course, alors que Frédéric Lajoux avait déjà pris ses distances au commandement. Peu avant, le mauvais sort avait également frappé Alain Girardet, revenu comme un éclair à la troisième place avant d’être à nouveau stoppé par sa boîte. Malgré une substantielle avance, Frédéric Lajoux n’a ensuite jamais relâché son effort au point de signer le meilleur dans son avant dernière boucle. Laurent Vallery-Masson termine deuxième, comme peu de temps auparavant en F2, tandis que le Britannique Rob Moores complète le tiercé dominical. En Formule Renault, Antoine et Lionel Robert décrochent un nouveau doublé devant ‘Nelson’, avec le luxe de se glisser dans le top 5 du classement général.
Le top 5 : 1. Lajoux (March 793), 2. Vallery-Masson (Ralt RT3), 3. Moores (Chevron B38), 4. A.Robert (Martini MK48), 5. L.Robert (Martini MK44).

CHALLENGE FORMULA FORD HISTORIC
Les Merlyn comme à la parade
Matinaux, les pilotes du Challenge Formula Ford Historic ont inauguré la seconde journée de course pour un résultat aux allures de revanche de la confrontation de la veille. Battu de peu samedi, le Britannique Rory Smith a cette fois réussi à contenir les assauts de son compatriote Callum Grant jusque sous le drapeau à damier. Au terme d’une course interrompue dans un premier temps à la suite d’une sortie de piste, puis neutralisée à deux autres reprises par la suite, les deux Merlyn Mk20A (un millésime 1972) ont franchi l’arrivée roues dans roues, séparées de seulement 3/10 de seconde. A l’image du résultat de la course 1, il revient à nouveau au Suisse Alain Girardet l’honneur de les rejoindre sur le podium. De même, les Français Adrien Laissac et François Belle complètent le top 5 pour la seconde fois du week-end.

Le top 5 : 1.Smith (Merlyn MK20A), 2.Grant (Merlyn MK20A), 3.Girardet (Crosslé 25F), 4.Laissac (Van Diemen RF81), 5.Belle (Lola T540E).

HISTORIC ENDURANCE PRE 76 GT
Eternelle Lotus Seven
Ce dimanche comme la veille, les Lotus n’ont pas seulement brillées en F1 et en Formule Junior. Sur cette endurance de 45 mn réservée aux GT/Tourisme d’avant 1976, la firme créée par Colin Chapman est également restée à l’honneur avec de nombreuses Lotus Elan et Lotus Seven pointées aux avant-postes. Au volant de l’une de ces dernières, le Toulousain Florent Cazalot a de nouveau dominé la première partie de la course, avant que celle-ci ne soit momentanément neutralisée après la sévère sortie de piste d’une Porsche. L’épreuve relancée à l’entame du dernier quart d’heure, Florent Cazalot s’est alors employé à concrétiser sa domination pour remporter sa seconde victoire du week-end. Les Lotus Seven manquent le doublé de peu, le jeune Savinien Legeleux laissant l’avantage à la Porsche 911 2,8L du Portugais Vasco Nina pour une petite seconde.
Le top 5 : 1.Cazalot (Lotus Seven), 2.Nina (Porsche 911 2.8), 3.Legeleux (Lotus Seven), 4.Kohler (Lotus Elan), 5.Soares (Lotus Elan).

MAXI 1300 SERIES ET BRITISH GT
Et de deux pour la Rallye 2
Les turbulentes autos du Maxi 1300 Series ont une nouvelle fois offert un spectacle de qualité dans le corridor du tracé palois. Au volant de sa Cooper S, David Barrere a tenu bon en tête du peloton pendant les premiers tours avant de céder à une énième attaque du fougueux Alexandre Faliere. Le dépassement effectué, le pilote de la Rallye 2 a ensuite pris soin de rester hors de portée de son rival pour rééditer son succès de la veille. Loin d’eux et en solitaire, Tony Gruelles s’offre un nouveau podium à bord de sa Mini Marcos.
Le top 5 : 1.Faliere (Rallye 2), 2.Barrere (Cooper S), 3.Gruelles (Mini Marcos), 4.Quesnel (Cooper S), 5.Dumoussaud (Cooper S).

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