4L Trophy : Bien rodés !

Pour ce troisième jour de compétition, les équipages étaient à nouveau divisés en deux groupes évoluant sur deux boucles distinctes. Ce mercredi, focus sur la boucle 2, baptisée ‘Oued Ziz’, qui outre quelques petits bacs à sable, a fait la part belle à la navigation.

Après trois jours de compétition, les Trophistes sont passés maîtres dans l’art de trouver leur chemin au milieu du désert. Si hier on a pu observer quelques réflexes de ‘moutonnades’, ce mercredi, les boucles ont mieux roulé de manière générale. Manifestement, les Trophistes avaient retenu les leçons de la veille… Ça y est, ils sont rodés.

Aujourd’hui, c’était encore rand beau sur Merzouga, mais un peu moins chaud et moins venté… enfin ! Les participants piaffaient d’impatience sur la ligne de départ en partance pour une petite centaine de kilomètres pour cette étape intitulée ‘Oued Ziz’. Les phares étaient bien allumés (sinon pénalité, ça, les concurrents l’ont bien pigé !). Face à eux, des décors sans repères, des pistes qui partent dans tous les sens, quelques collines, des antennes, des lacs asséchés, des cairns, quelques bâtisses et parfois un acacia qui déploie son ombre au milieu de rien, spot idéal pour le pique-nique. Voilà pour les indices.

Dans ces conditions, la boussole devient très utile quand ils entrent dans la gamme de la stratégie… Actuellement, 28 mètres séparent les trois premiers équipages du classement provisoire. Au final, ceux qui auront pris le risque de faire des coupes, sans se contenter de suivre les véhicules devant eux, seront dans le haut du classement. Celui des boucles Erg Chebbi et Oued Ziz, n’est pas encore sorti et quoi qu’il annonce, tout se jouera durant l’étape-marathon.

Préparation au marathon
Cette étape, c’est le point d’orgue de la course. A partir demain, les participants et leur 4L vont évoluer durant 48 heures pour atteindre Marrakech, avec une pause aux alentour de Tazarine pour la plupart. Bien évidemment, les équipes mécaniques et médicales les suivront discrètement, mais le but, c’est d’arriver tôt et en bon état. Certaines 4L, les plus fatiguées, ont d’ailleurs été passées à la loupe sur le bivouac en fin de journée. Pour éviter tout risque de casse irréparable sur la piste, les mécanos vérifient systématiquement les châssis jugés fragiles à la veille de l’étape-marathon. Et si ça ne le fait pas, la 4L est obligée de prendre la route, sécurité oblige.

Les Trophistes sont donc prêts pour le bouquet final. Le marathon. Une étape mythique du raid, avec sa nuit en autonomie à la porte de sortie du désert. Lors du dernier briefing du soir, la direction était déjà un peu nostalgique à cette perspective : ‘Profitons de ce soir. C’est le dernier que nous passons entre nous. C’est toujours un moment spécial. Demain, vous allez vivre l’apothéose de votre rallye, entre vous, au milieu de rien !’ La fin approche, mais l’histoire de cette 25ème édition n’est pas terminée.

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