Dakar Étape 5 Chabot-Pillot : Une étape plus dure et plus physique

229 Chabot Ronan (fra), Pillot Gilles (fra), Overdrive Toyota, Toyota Hilux Overdrive, Auto FIA T1/T2, action during the Stage 5 of the Dakar Rally 2022 around Riyadh, on January 6th 2022 in Riyadh, Saudi Arabia - Photo Eric Vargiolu / DPPI

29ème de la spéciale et 26ème au général
Étape 5 – Riyad – Riyad (560km, 346km de spéciale).

À l’issue d’une spéciale autour de Riyad, Ronan Chabot et Gilles Pillot ont terminé 29ème de l’étape, malgré la casse d’un amortisseur. 26e au général, ils aspirent à une journée sans accroc dès demain.

Lorsque la Toyota #229 est arrivée, le bivouac n’était pas encore plongé dans la pénombre, ce qui est le cas dès 17h30 (15h30 heure française) en Arabie Saoudite. Il n’empêche, Ronan et Gilles étaient déjà dans la cabine aménagée de leur camion pour récupérer et souffler loin du tumulte de la course. Un peu plus tôt, ils bataillaient sur la piste, tout au long d’une grande boucle de 560 km dont 346 km de spéciale autour de Riyad, la capitale.

Un amortisseur qui lâche en fin de spéciale
Au lendemain de la plus longue spéciale de la journée, Ronan reconnaît que « l’étape était plus dure et plus physique qu’hier ». « Il y avait beaucoup de navigation et beaucoup de pierres, des secteurs particulièrement cassants et éprouvants pour la mécanique. » Parti 15eme, le duo a longtemps navigué entre la 12ème et la 14ème place et a démontré « être dans le bon rythme ». Mais en fin de spéciale, ils ont malheureusement cassé un amortisseur.

Ronan raconte : « au début, je sentais que ça appuyait. Je pensais qu’on avait crevé mais c’est le ressort qui avait cassé et était complètement sorti. On s’en est rendu compte à la neutralisation et on a fini en préservant la roue arrière droite ». Cet incident leur a fait perdre quelques minutes : ils terminent le secteur chronométré à la 29ème place de la spéciale et pointent au 26e rang du général (à 4h29).

« Forcément, il y a de la mécanique »
Heureusement, cela n’a pas entraîné d’autres dégâts sur leur 4×4. « Le terrain, c’était du casse-voiture ». Ils ne sont pas les seuls à avoir connu des problèmes techniques, à l’image de Carlos Sainz (Audi) qui a également endommagé un amortisseur. « On a un peu le sentiment d’une journée gâchée, concède le pilote. C’est un sport mécanique donc il y a forcément de la mécanique », souligne Ronan un peu fataliste.

Demain, il faudra reprendre la route sur un terrain semblable à celui d’aujourd’hui. Les concurrents auto emprunteront la même spéciale que les motards, une nouvelle boucle autour de Riyad de 620 km dont 404 km de secteur chronométré. Gilles et Ronan n’ont qu’une ambition : « passer à nouveau une belle journée sur le Dakar. »

PUBLICITÉ