Dakar Etape 4 Ronan Chabot et Gilles Pillot : « Le sentiment du travail bien fait »

Durant la spéciale la plus longue de cette édition (465 km) disputée ce mercredi, Ronan et Gilles ont réalisé une prestation particulièrement réussie. 15ème de l’étape, 35ème du général, ils sont ‘dans le bon wagon’ pour aborder la suite de la compétition.

Ronan a retrouvé son sourire. En cette fin d’après-midi à Riyad où la nuit se fait légèrement plus douce qu’à Al-Qasumah, le duo Chabot-Pillot peut savourer. La voiture est intacte malgré les kilomètres parcourus et les mines sont réjouies. « Ce soir on est vraiment contents, on a le sentiment du travail bien fait », savoure Ronan. « Oui, c’était une belle étape », sourit Gilles, déjà allongé dans la cabine du camion.

Le pilote reprend le fil de cette journée. « Le début de spéciale était assez rapide, on a quitté les endroits humides donc on commence à avoir de la poussière, ce qui complique la tâche pour dépasser. » Malgré le rythme élevé qu’il fallait tenir, les pièges étaient nombreux et certains se sont fait surprendre, à l’image de Guerlain Chicherit (GCK), Nani Roma (Mini) ou encore Benedictas Vanagas (Toyota), victimes d’accidents spectaculaires, heureusement sans dommage physique.

« Les mécaniciens vont pouvoir souffler »
Ensuite, « il y avait une partie sinueuse puis un cordon de dunes conséquent », poursuit Ronan. La Toyota Hilux #229 a « pris un bon rythme dès le départ » et ne l’a plus quitté. Cela se constate dans les temps réalisés avec une belle 15ème place – leur meilleur chrono depuis le début du Dakar – qui leur permet de revenir au 35ème rang au classement général.

Après une liaison pour rejoindre Ryad, la capitale, place aux petits bonheurs du bivouac, le calme après le tumulte de la piste. « Une douche, un bon repas, un passage chez le kiné pour les cervicales », assure Ronan. À ce moment-là, ils n’avaient pas regardé, avec Gilles, les détails de l’étape du lendemain, une boucle autour de Riyad avec 560 km dont 346 km à parcourir. Ce sera aussi l’occasion pour les mécaniciens de se reposer : le bivouac ne quittera pas la capitale avant dimanche prochain. « Ça va leur permettre de souffler et ils l’ont bien mérité ! », assure Ronan. D’humeur légère, il conclut : « j’avais oublié que c’était aussi agréable de passer une bonne journée sur le Dakar ! »

PUBLICITÉ