Le pilote de l’Équipe de France FFSA Circuit a conclu son premier week-end de Super GT300 par une arrivée à la 24ème place en ayant engrangé le maximum d’expérience pour sa première course dans la catégorie.
Un pur régal
Une semaine après de brillants débuts en Super Formula Lights où il était monté à deux reprises sur le podium, Giuliano Alesi a poursuivi son apprentissage des courses japonaises par une autre discipline phare au pays du soleil levant, le Super GT.
Les essais d’intersaison ont permis au jeune Français d’ajouter une corde à son arc, lui qui avait jusqu’à présent effectué l’intégralité de sa carrière en monoplace. La découverte de sa Lexus développant 550 CV n’a pas déstabilisé Giuliano qui a par ailleurs apprécié son environnement de travail et s’est parfaitement entendu avec son équipe et son partenaire, le Britannique Sean Walkinshaw. « Je n’ai pas énormément roulé avant le week-end d’Okayama, mais j’ai tout de même pu prendre mes marques avec la Lexus. Il y a pas mal de choses à appréhender de manière différente de la monoplace, mais c’est une phase d’adaptation que je dois mener à bien et ça me plait ; les sensations sont géniales ! » s’enthousiasme le pilote de l’Équipe de France FFSA Circuit. « C’est très différent d’une monoplace au niveau du pilotage, mais on peut vraiment attaquer, c’est un régal ! »
Sur les traces de Jean…
La première étape de la saison de Super GT a permis à Giuliano de poursuivre sa découverte des circuits japonais. Situé à l’extrémité ouest sur l’île principale du Japon, Honshū, Okayama a accueilli deux Grands Prix de F1, en 1994 et 1995, sous le label du GP du Pacifique. Au volant de sa Ferrari, Jean Alesi avait pris la 5ème place en 1995 alors que Michael Schumacher filait vers la victoire.
Les circuits japonais ont une philosophie différente de ceux sur lesquels Giuliano a essuyé ses fonds de combinaison, mais le charme opère à 100%… « Ici, chaque circuit a son âme, c’est envoûtant et c’est un aspect qui a parfois disparu en Europe, c’est donc un grand plaisir », garantit Giuliano, « C’est différent et il faut redoubler de travail, mais c’est agréable de le faire avec une équipe chaleureuse et dans une bonne atmosphère. »
Malgré son inexpérience, Giuliano s’est vu confier la responsabilité des qualifications devant son équipier qui entame sa 5ème saison de Super GT. « Sean m’a fait confiance, mais on savait que le potentiel ne serait pas optimum car le règlement nous oblige à prendre le départ avec les pneus des qualifications et j’ai donc tenté ma chance en pneus durs pour des questions de stratégie de course, » explique Giuliano, qualifié à la 29ème place.
Plus de 2 heures de course
Longue de 300 km, la course demande des qualités d’endurance autant que de sprint. Elle s’effectue en équipage, avec un relais, autant de nouveautés que Giuliano a absorbé sans indigestion. « C’est un nouveau challenge, la marche est très haute avec un plateau très relevé et comme les voitures, les moteurs et les pneus sont différents d’une voiture à l’autre il y a de grandes disparités. En course, je n’ai pas été dérouté, tout s’est passé plus ou moins comme je l’avais anticipé. Pour ce premier week-end, notre objectif était de voir l’arrivée » déclare Giuliano.
Mission accomplie avec de bons relais et un sans-faute du côté de la gestion des pneus et du pilotage. L’équipage de la Lexus #35 est venu à bout des 2heures de course au 24ème rang de la catégorie Super GT300. « Finir dans les points sera la prochaine étape ! » s’empresse d’ajouter Giuliano, « Ce serait une grande performance au vu de notre package et de mon inexpérience. On n’y est pas parvenus à Aida pur diverses raisons, mais on explore toutes les pistes pour parvenir à nos fins le plus vite possible dans la saison, ce serait une grande réussite. »
10-11 avril – Super GT à Okayama
Position sur la grille : 29ème – Résultat : 24ème
Prochaine course : 3-4 mai au Fuji Speedway
Communiqué FFSA,