Dakar : Un travail d’équipe pour le Pinch Racing !

Il était à peu près 19h00 lorsque les trois véhicules du Team Pinch Racing se sont retrouvés au bivouac de Bisha après avoir parcouru les 622 km dont 277 de spéciale de la première étape. Une entrée en matière plutôt compliquée avec une journée ponctuée de crevaison pour les trois SSV de l’équipe qui ont dû faire marcher l’esprit d’équipe pour venir à bout du parcours du jour plus compliqué que prévu.

En s’élançant ce matin, aucun des trois équipages du Pinch Racing ne se doutaient pas de ce qui les attendait aujourd’hui sur cette première étape dont la spéciale ne comportait que 277 km. Le communiqué d’organisation annonçait un jeu de pistes et des parties empierrées susceptibles d’engendrer des crevaisons. En fait, la consigne était passée dans le team d’être vigilant sur ce point et elle a été respectée. Malgré cela, Jean Pascal Besson et Mathieu Margaillan ont été victimes de deux crevaisons alors que Philippe Pinchedez en a cumulé trois. Le problème est que ces véhicules légers ne peuvent emporter que deux roues de secours et c’est en partie ce qui explique le temps perdu par les trois compères aujourd’hui.

Cependant, en terminant en 29ème position pour Jean Pascal Besson, en 34ème position pour Philippe Pinchedez et en 35ème position pour Mathieu Margaillan, ils s’en sortent plutôt bien. En effet, à mi-spéciale, Mathieu Margaillan et Axelle Roux-Decima étaient arrêtés pour réparer leur deuxième crevaison lorsque le cric a cassé. Heureusement ils ont pu être dépannés par un autre concurrent. Ensuite, victimes d’une troisième crevaison à 60 km de l’arrivée, Philippe Pinchedez et Vincent Ferri ont eu la chance de voir arriver Jean Pascal Besson et Patrice Roissac. En effet, ayant également crevé par deux fois, Jean Pascal avait pu récupérer une troisième roue de secours auprès d’un concurrent. Lorsqu’il a vu Philippe en difficulté, il n’a pas hésité à lui laisser cette roue si importante. Comme quoi, l’union fait la force dans les Rallyes Tout Terrain, tout comme la solidarité.

Sitôt arrivé au bivouac, Philippe Pinchedez a expliqué tout cela en réalisant un live dont il a le secret sur Facebook. En off, il a également expliqué : « Avec seulement 277 km, nous pensions que cette première étape serait une mise en jambe. Hélas, ce n’était absolument pas le cas, tant au niveau de la navigation que du parcours. Si le Dakar 2021 est à l’image de ce premier jour, nous n’avons pas fini de souffrir. Nous avons vraiment veillé à ne pas crever dans les parties caillouteuses. Mais ça n’a pas suffit ! Il y avait de grosses ornières remplies de fesh fesh avec des cailloux acérés comme des lames de rasoir et c’est là que nous nous sommes fait piéger.
« Heureusement, nous avons une bonne équipe et nous nous sommes entraidés. En plus, j’ai perdu un des deux ventilateurs du radiateur et le moteur chauffait par moment. On perd beaucoup de temps aujourd’hui mais le principal est que les trois autos soient ce soir au bivouac. La course est encore longue et nous ne serons pas les seuls à avoir des soucis. A présent, nos super mécanos vont s’occuper de remettre tout en ordre et demain sera un autre jour ! »

Ce lundi 4 janvier, la 2ème étape entre Bisha et Wadi Ad-Dawasir, longue de 685 km dont 457 km de secteur sélectif, verra l’apparition des premières dunes. Un cordon d’une trentaine de kilomètres dans le premier tiers d’un parcours qui comportera également une longue section de hors-pistes faisant la part belle à la navigation.

 

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