Dakar 2021: Lance-toi dans l’aventure !

Le Dakar édition 2021 est en cours de traçage ou plutôt… c’est la fin de son itinéraire qui sera proposé aux concurrents au mois de janvier prochain ! Pour l’heure, tout se déroule comme le souhaite le pays et David Castera qui, accompagné d’une équipe de professionnels peaufinent les derniers kilomètres comme le précise ce compte-rendu de découverte… Un parcours qui en surprendra plus d’un comme sait l’établir le boss de l’épreuve toujours avide de nouveaux terrains, de paysages et de sensations !

Une spéciale de quatre à cinq cents kilomètres, cela représente une journée et demi de travail pour l’équipe d’ouverture des recos. Les hésitations et les retours en arrière font partie du quotidien, les images satellite ne fournissant pas une vision assez précise. Sur le terrain, on réalise par exemple que ce champ de pierre est impraticable ! À refaire.

Pour optimiser le temps passé sur le parcours, l’équipe vit au rythme du soleil. Départ à la fraiche, avec 10° au thermomètre en moyenne. Le soleil cogne jusqu’à 35° au plus fort de la journée, puis les derniers rayons sont exploités pour l’installation d’un bivouac improvisé, au milieu de nulle part. Les joies du désert…

En course ou en recos, chacun doit s’attendre à prendre sa part de pépins sur le Dakar. Un tankage sur un franchissement de dunes délicat à négocier, un tonneau, une panne ou la casse d’une pièce : on peut facilement perdre deux ou trois heures sur le terrain. Et l’heure presse, même quand on ne joue pas le classement.

Les talents sont complémentaires et les rôles sont bien répartis lorsqu’il s’agit de travail d’équipe. Jean-Paul Cottret dit ‘Paulo’ met son expérience de copilote septuple vainqueur du Dakar (avec Stéphane Peterhansel) pour confirmer les choix de David Castera. Le champion olympique de tir à l’arc Sébastien Flute, pilote du deuxième 4×4, se met aussi aux fourneaux à ses heures… avec une parfaite maîtrise de la gastronomie lyophilisée !

Les déserts saoudiens donnent l’occasion de passer en revue toutes les nuances de couleurs de sable, ainsi que toutes les hauteurs de dunes. Les types de sols et la végétation peuvent aussi varier d’une heure à l’autre : émerveillement permanent.

Pour David Castera, les journées se terminent par une séance de travail sur ordinateur, afin de mettre en forme toutes les indications et les changements de parcours décidés sur la route. L’équipe ‘roadbook’ attend quelques centaines de kilomètres plus loin la précieuse trace pour pouvoir passer à l’écriture. Il est alors temps de profiter d’un bout de soirée au coin du feu.

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