24H du Mans : Après Hyperpole, ils ont dit….

Les pilotes Kamui Kobayashi, Gianmaria Bruni, Paul Di Resta et Côme Ledogar réagissent à leur performance à l’issue de la première Hyperpole de l’histoire des 24 Heures du Mans.

Kamui Kobayashi, pilote de la Toyota TS050 Hybrid #7 de Toyota Gazoo Racing, pole position de la 88ème édition des 24 Heures du Mans : « C’est ma troisième pole position mais, pour être honnête, je suis un petit peu déçu car je ne suis pas parvenu à battre mon record de 2017. Les conditions de piste étaient très bonnes pour cette Hyperpole. Nous étions plus concentrés sur la performance et moins sur la gestion du trafic. Dans ces conditions, cette séance est une belle opportunité pour les pilotes. L’équipe a fait un superbe travail. J’ai toute confiance en la voiture. L’année dernière, nous sommes passés près du succès. Avec mes coéquipiers, nous avons donc faim de victoire. Nous sommes toujours très rapides ici mais nous n’avons pas encore gagné. Nous avons coutume de dire que les vainqueurs des Total 6 Heures de Spa-Francorchamps seront ceux des 24 Heures du Mans. Je pense que cette année, ce sera différent. Les 24 Heures du Mans sont toujours une course spéciale. C’est toujours important de donner le meilleur de soi-même. Je crois en mon équipe et mes coéquipiers. »

Paul Di Resta, pilote de l’Oreca 07-Gibson #22 United Autosports, pole position en catégorie LMP2 : « Pour moi qui n’avais jamais participé à une qualification aux 24 Heures du Mans avant aujourd’hui, c’est une bonne chose d’avoir réussi à réaliser cette Hyperpole. C’est une satisfaction pour toute l’équipe. C’est une belle piste, l’une des plus belles au monde. Ce sera une longue journée demain et il faudra ne pas commettre d’erreur. Nous devrons être réguliers car la course sera très disputée, notamment en première partie, du départ jusqu’à minuit à peu près. Ensuite, la pluie risquant d’arriver, ce sera plus incertain. »

Gianmaria Bruni, pilote de la Porsche #91 du Porsche GT Team : « Je n’ai pas ressenti de stress particulier, au contraire : c’était sympa d’être le premier à faire la pole position. C’était la première fois que je conduisais sur ce circuit fantastique avec si peu de voitures en piste. On n’a qu’à se concentrer sur les performances de la voiture et faire un bon tour. Nous sommes ici avec une nouvelle voiture sur laquelle nous avons encore fait énormément de transformations en vingt-quatre heures. Je crois que nous sommes sur la bonne voie, maintenant. C’est le fruit d’un gros travail des mécaniciens, et de toute l’équipe, pour trier et analyser les données. Entre la séance de la nuit dernière et celle de ce matin, puis pour l’Hyperpole, nous avons fait un vrai pas en avant collectif. Je suis très content de cette Hyperpole. Je crois que c’est un bon temps fort pour le vendredi. A titre personnel, j’ai eu la chance de piloter sur ce circuit avec un trafic réduit, avec les pilotes les plus rapides. »
« C’est le 50ème anniversaire de la première victoire Porsche aux 24 Heures du Mans.
« Le Mans, c’est Le Mans. C’est ma 13ème participation et je sais que, parfois, la chance vous sourit au tout dernier moment. On sait que la course décide qui va gagner ou pas. Pour nous, je voudrais une course régulière, à simplement nous faire plaisir, éviter les ennuis. Ne pas avoir à rentrer la voiture dans le stand, c’est la clef, bien sûr. Le GT, c’est toujours du sprint, rapide, et on verra si cette année sera la nôtre ou pas. Il nous faudra aussi bien apprécier et composer avec l’évolution des conditions météorologiques. Alors on profite de ce bel instant, dans l’immédiat. La première victoire de la marque date de 1970, on aimerait célébrer ce 50ème anniversaire du haut du podium. Mais on va d’abord savourer ce moment, et puis on se concentrera sur la course demain matin. »

Côme Ledogar, pilote de la Ferrari 488 GTE #61 de Luzich Racing, pole position LMGTE Am : « J’ai commencé avec l’ACO, alors c’était très sympathique de se retrouver sur la ligne de départ et d’arrivée. J’étais très content d’avoir deux trains de pneus neufs et une piste claire. En ce qui concerne la course, Le Mans, c’est un sprint, mais ce sera différent cette année, avec plus de pilotage de nuit et de la pluie. Je la voudrais belle, sans contact et en restant sur la piste. Il faudra aussi être très précis sur le temps de conduite des gentlemen-drivers. »

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