DPPI/1975: Présentation Martini MK 16 Formule 2

Il est des associations fructueuses, et celle ici illustrée rassemblant Tico Martini, Hughes de Chaunac, Jacques Laffite et le soutien du pétrolier ELF en est une ! Méconnu du grand public, le premier nommé a pourtant vu passer quantités de pilotes en route vers la Formule 1. Les Martini ont en effet remporté des centaines de victoires et des dizaines de titres dans toutes les catégories de monoplaces que sont la F. Renault (21 titres !), la F. Renault Europe, la F3 et la F2 !

Pour l’heure nous sommes au début de la saison 1975, et c’est au volant d’une Martini à moteur BMW que Jacques Laffite va s’attaquer au championnat d’Europe de Formule 2 face à une très sévère opposition composée d’un grand nombre de pilotes français tels que Michel Leclère, Patrick Tambay, Gérard Larrousse ou Jean-Pierre Jabouille. Pour cela, il pourra compter sur les qualités de cette nouvelle MK 16, MK pour ‘Martini-Knight’, les Knight ayant créé l’école de pilotage Winfield et fait venir Tico Martini sur les bords du circuit de Magny-Cours qu’il ne quittera plus jamais ! Si ‘Jacquot’ dont la carrière est en train est en train d’exploser en cette année 1975 va faire des merveilles au volant, l’organisation de l’équipe dirigée par Hughes de Chaunac sera au diapason pour aller glaner avec une large avance cette couronne européenne tant attendue !

Un titre qui propulsera le Français en F1 chez Ligier et donnera des envies au duo Martini-De Chaunac qui eux aussi tenteront l’aventure des sommets du sport automobile en 1978. Ce sera cette fois René Arnoux que l’on retrouvera au volant, avant de renoncer à cours de budget après quelques Grand Prix. Une parenthèse pour Tico, Hughes et René qui reprendront chacun leur moisson de succès, que ce soit en monoplaces pour Martini, dans toutes les catégories pour de Chaunac et sa société Oreca, et en F1 pour Arnoux, d’abord chez Renault et toujours avec Elf, puis Ferrari.

Photo DPPI

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