Dakar/Cyril Despres : Entre découverte et développement

Arrivés 24ème des SSV avec plus de cinquante minutes de retard sur Aron Domzala, vainqueur surprise à Al Wajh, Cyril Despres n’a pas été à la fête, dimanche, pour lancer son premier Dakar en SSV. Cela n’a pas gâché le plaisir de Mike Horn, tout heureux de découvrir le sable saoudien.

Un mois après avoir vécu l’enfer dans les glaces de l’Arctique, Mike Horn savoure aujourd’hui ses débuts de copilote sur son premier Dakar. « Le meilleur moment de ma vie », n’hésitait pas à commenter l’aventurier sud-africain à l’arrivée de la première spéciale tracée le long de la Mer Rouge, entre Djeddah et Al Wajh. « Les paysages sont fantastiques ! La montagne les dunes, les lits de rivière… Tout est magnifique, la nature est sublime. Et quel plaisir de découvrir tout ça à pleine vitesse. »

Associé à Cyril Despres qui effectue pour sa part ses débuts en SSV dans le rôle de chef de file et professeur du nouveau Red Bull Junior Team, Mike Horn découvre aussi les subtilités de la navigation et du road book. « Il faut lire et comprendre vite, mais j’ai de la chance car Cyril connaît bien le terrain et il est capable de garder le rythme quoi qu’il arrive. »

Ce rythme, l’ancien vainqueur du Dakar à moto a tout de même eu du mal à le conserver durant la première étape. La faute à un moteur qui a eu tendance à surchauffer sur la seconde partie de la spéciale. « Le ventilateur a avalé du sable et nous avons eu du mal à le nettoyer », racontait le Français. « Le moteur fonctionnait par à-coups et on a perdu pas mal de temps. Mais cela fait aussi partie du jeu. Nous avons une nouvelle machine qu’il faut développer. »

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