Andrea Peterhansel: Son avis sur le prochain Dakar

Andrea Peterhansel © Red Bull

L’épouse de Stéphane Peterhansel (5ème sur le Dakar 2004 à moto), sera sa navigatrice sur le prochain Dakar. La ‘blonde’ comme s’amuse à la surnommer Peter, se prépare à la grande aventure avec son époux en travaillant à ses côtés.

Ensemble, ils ont gagné le Abu Dhabi Desert Challenge et terminé deuxième du Kazakhstan.

Deuxième de la Coupe du Monde FIA des rallyes tout-terrain (à 9 points de Nasser Al-Attiyah), ils occupent la deuxième place au général avant l’ultime affrontement au Maroc, au mois d’octobre prochain. Ce qui, se traduit pas une présence de ce sympathique et incontournable couple sur l’épreuve rachetée par David Castera, parallèlement nouveau Directeur du Dakar. Le monde est petit mais l’Arabie Saoudine où évoluera durant cinq ans le Dakar, est grande !

« Quand j’ai appris la nouvelle, j’étais un peu triste parce que j’aime vraiment le Pérou. J’aime les paysages de ce pays magnifique et j’apprécie aussi les habitants. Ils sont vraiment passionnés par le Dakar. Concernant l’Arabie Saoudite, c’est un vaste pays avec des possibilités infinies pour créer un itinéraire parfait. Je compte à 100% sur David Castera pour créer un Dakar excitant. Si quelqu’un est capable de le faire, c’est bien lui. »

À quels défis les concurrents peuvent-ils s’attendre ?
Andrea Peterhansel : « Je ne suis jamais allé en Arabie saoudite, je ne sais donc pas à quoi m’attendre. L’Afrique est le point de départ pour moi, tant dans la compétition que dans mes voyages. En 2011, j’ai fait mon premier Dakar en Amérique du Sud et j’ai découvert une course très différente. En Afrique, le simple fait d’aller d’un point A à un point B était déjà difficile en soi.
« Plus tard, en Amérique du Sud, les checkpoints (ou CP) ont joué un rôle plus important. Compte tenu du terrain de jeu immense que représente l’Arabie Saoudite, je pense que ce sera un mélange entre le style africain et le style sud-américain. J’espère aussi que le rallye va revenir à la même longueur qu’avant. Avec 14 étape ou plus. »

Quels sont les ingrédients clés d’un Dakar légendaire?
Andrea Peterhansel : « Quand je suis arrivé sur le Dakar en 1996, cette course était une grande aventure. Nous avons littéralement traversé le Sahara et dormi sous les tentes. Aujourd’hui, c’est ce qui me manque le plus. Mais le temps passe, nous avons de nouvelles technologies et bien sûr, nous les utilisons. Finalement, c’est comme si je préférais moins de commodités. Refaire un Dakar à la dure, comme à l’époque, ne serait pas pour me déplaire. »

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