24H du Mans/B. Tréluyer: « Mention spéciale pour SMP Racing ! »

B. Tréluyer, H. Pescarolo et Adrien Paviot © ACO

Consultant pour Eurosport France, le triple vainqueur des 24 Heures du Mans Benoît Tréluyer, n’a pas perdu une miette des deux tours d’horloge de la 87ème édition de la classique Sarthoise.

Après une première expérience l’an passé, Benoit Tréluyer, triple vainqueur des 24 Heures du Mans avec Audi, a de nouveau mis sa connaissance de l’épreuve mancelle au service d’Eurosport France.

Associé au journaliste Adrien Paviot et à Henri Pescarolo, le natif d’Alençon, désormais pilote de développement et de réserve Audi, n’a rien perdu de la lutte, derrière les Toyota, de la catégorie LMP1 dont il fut l’un des ténors, et s’est enthousiasmé pour le feu d’artifice tiré par le LM GTE Pro.

« Au vu de ce qui s’est passé durant les essais et les résultats de la qualification avec un resserrement des forces entre les Toyota et les écuries privées », remarquait-il dimanche soir, « je m’attendais à des écuries privées peut être un peu plus proches. Cela étant dit, tant du côté de pilotes que des écuries, on a vu de très belles choses. »

Concernant ses collègues pilotes, ils auront été une poignée à avoir retenu son attention. « Comme Gustavo Menezes que j’ai trouvé remarquable, soulignait-il. On a également vu un très bon Stoffel Vandoorne qui a tout de suite assimilé les subtilités du Mans. Nathanaël Berthon, qui a eu un peu de mal en première partie d’épreuve, m’a aussi épaté avec ses relais assez impressionnants au petit matin. Côté écuries, il y a aussi eu de belles réussites. Je pense tout particulièrement à SMP Racing, qui s’est montré vraiment dans le coup. Si Egor Orudzhev n’était pas parti à la faute, ils auraient pu terminer plus près des Toyota. Vraiment, ART Grand Prix qui gère le programma a fait un travail de tout premier ordre, hyper professionnel et parfaitement contrôlé. Ça a été un peu plus compliqué chez Rebellion qui avait adopté une stratégie différente. SMP avait privilégié la vitesse en ligne droite et une voiture plus ‘légère’ dans les courbes rapides, alors que la Rebellion était visiblement plus chargée aérodynamiquement. Peut-être un peu trop, selon moi, même si les chronos étaient au final assez proches. On a tout de même vu des SMP plus rapides en fin de course grâce à une meilleure qualité de piste qui leur a permis de compenser le grip perdu à cause des choix aéro. Globalement, en termes de préparation de voitures, d’arrêts aux stands, d’organisation, on a eu droit à deux écuries ‘privées’ qui n’ont pas eu à rougir face aux Toyota ‘usine’ avec, une nouvelle fois, une mention spéciale pour SMP Racing ! »

Son autre « mention », Benoit la réserve à tous les animateurs de la catégories LM GTE Pro qui auront écrit les plus belles pages de cette 87e édition des 24 Heures du Mans.

« Génial, s’enthousiasmait-il encore en quittant sa cabine de commentateur. Quelle folie, quel début de course au couteau, roue dans roue. Je crois que l’on peut sortir tous les superlatifs. Dommage que les voitures de sécurité aient contribué à calmer le jeu au cours de la nuit. »

Une nuit malgré tout magique, vécue devant ses écrans, ‘libéré du stress de la course’ comme il dit. Une nuit où ‘la baston’ lui a maqué. En 2020, c’est sûr, Benoit Tréluyer sera de nouveau en Sarthe. Derrière un micro, ou un volant !

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