Dakar Etape 4 Autos: Al-Attiyah et Baumel les plus forts

Nasser Al-Attiyah © DR

Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel (Toyota Hilux) se sont adjugés la 4ème étape de la catégorie autos entre l’Arequipa et Tacna à la suite d’un nouveau duel avec Stéphane Peterhansel et David Castera (Buggy Mini). Le Qatari a signé ainsi sa deuxième victoire de ce Dakar, avec près de deux minutes d’avance sur le Français (+1’52 »), et a conforté son avance au général, alors que Peterhansel est devenu son nouveau chasseur (+8’55 »).

 

Le mano à mano de la 3ème étape, entre Stéphane Peterhansel et Nasser Al-Attiyah, s’est reconduit ce jeudi lors de l’étape la plus longue de ce Dakar. Ouvreur de la route aujourd’hui, le pilote de la Mini a devancé celui de Toyota lors des 50 premiers kilomètres, pour seulement sept secondes.  Après 100km, le Qatari a pris les commandes de la course pour treize secondes. La mince avance s’est réellement creusée à partir du check-point n°5 (+1’19’’), pour prendre au final, 1’52 » sur son dauphin du jour, et désormais son second au général. Al-attiyah s’impose une nouvelle fois et creuse tranquillement son avance à l’issue de l’étape la plus redoutée de cette édition 2019.

Le Polonais Jakub Prygonski a complété le podium, en arrivant avec 8 minutes et 32 secondes de retard sur le vainqueur du jour. Il devance le quatrième, Nani Roma, pour seulement 17 secondes.

Loeb, Sainz et de Villiers encore en difficulté
Les jours passent et se ressemblent pour Sébastien Loeb, Carlos Sainz et Giniel de Villiers. Alors que le pilote de la Peugeot était bien parti au dernier point de contrôle pour accrocher la troisième place de la spéciale, le Français a perdu près de huit minutes pour relier l’arrivée, suite à un pneu arrière gauche crevé. Résultat de cet incident mécanique, il a fini à la cinquième place.

De son côté, le pilote de la Mini #300, Carlos Sainz, pointait à plus de dix minutes de son coéquipier suite au premier point de contrôle. Alors que le Sud-Africain, Giniel de Villiers, est lui resté bloqué durant plus de 40 minutes pour venir en aide de Bernhard Ten Brinke.
Réaction

Sébastien Loeb : « C’était hyper cassant. On a crevé dans la première partie de la spéciale, crevé dans la deuxième… Après, on a fait gaffe mais on a recrevé dans la troisième… Il fallait finir comme ça. C’était une étape compliquée. C’est dommage parce que je pense que le rythme était bon », a pesté Loeb.

Guillaume Gorgeu,

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