Sahari Rally Algeria SS1: La route des trois puits

© APhotoSport

ETAPE 1: SS 213.30 km – LIAISON 374,36 km
Un désert plat exterminé a ouvert a quelques virages du Bivuac de Brezina le premièr secteur selectif de cette quatrième édition du Sahari Rallye. Aux premières lueurs du jour, le ciel flambovant annonçait la fin de la pluie qui est tombée sur le secteur de Brezina au cours des semaines précédentes.

 

Un grand spectacle voir l’adrar au pied duquel les concurrents ont passé la nuit, le Sahari Rally Algeria atait teinté de rouge en ce premier soir ! Un lever de soleil vraiment extraordinaire qui personnalise cette course. Les pilotes ont débuté par une piste rapide d’environ 150 km avec de la navigation avec quelques traversées de oued avant de pénétrer dans le Grand Erg.
Petites dunes et plaisir ressenti avant de traverser la Sebkha où se trouvent les trois puits qui ont donné son nom à cette étape. La liaison vers le bivouac de Timimoun, la ville rouge, théâtre de nombreuses étapes historiques du Paris-Dakar d’antan, constitue un voyage fantastique le long d’une mince langue d’asphalte de plus de 200 kilomètres qui traverse timidement un océan de dunes le long de ce qui est probablement l’une des plus belles routes du monde.

Demain:
ETAPE 3 : Boucle de Timimoun
Liaison 11,02 Km – SS 91.94 Km

VICTOR RIVERA : « Je suis très heureux, les paysages algériens sont du domaine du rêve. Je pense toujours à Thierry Sabine et au Dakar des belles années. Un roadbook parfait, peut-être l’un des meilleurs de ma vie. Le terrain était humide et il n’y avait pas de poussière. Les contrôleurs m’ont dit que j’avais trois motos qui me précédaient alors que je me suis retrouvé en ouvreur de piste sur un terrain vierge de toute trace. Tout fut vraiment parfait. »

JEROME FEUILLADE : « Aujourd’hui, c’était intéressant ! Une belle étape dans laquelle il y avait un peu de tout. Pour la première spéciale, il le fallait. La navigation n’était pas facile, je me suis perdu, c’était plus facile ensuite. J’ai visité la Tunisie et le Maroc, mais je trouve que l’Algérie possède un gros potentiel. Ici les couleurs et les dunes sont différentes et spéciales. »

PHILIPPE DASSE : « Tout s’est bien passé. Je me suis un peu perdu avant de retrouver la trace. La seconde partie de la spéciale était très belle. »

GIACOMO TOGNARINI : « Sur la fin de la spéciale, je me suis retrouvé sans carburant. Aujourd’hui, l’étape courte proposée était difficile. Nous avons également jardiné. En général, j’ai trouvé l’organisation professionnelle y compris le roadbook, il me semble très bien fait. De beaux paysages se sont offerts à nos yeux. La piste pour se rendre à Timimoun était vraiment magnifique. »

Paola,

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