ELMS Portugal: Un week-end compliqué pour Natan Bihel

Natan Bihel à Portimao © DR

Alors que tout semblait bien se présenter après les essais libres des 4 Heures de Portimão, la course a été difficile. Avec une auto pas simple à piloter et un problème mécanique, la dernière manche de l’année de Natan est à oublier.

 

Le week-end dernier, Natan Bihel était à Portimão (Portugal) pour la dernière manche de l’European Le Mans Series. Sa très belle 5ème place lors de la course précédente à Spa-Francorchamps laissait présager d’un nouveau bon résultat. Lors de deux séances d’essais libres, en dehors d’un souci de capteur de frein, tout se passe bien et le comportement de la voiture évolue dans le bon sens.

Le lendemain, Natan est en passe de réaliser le 5ème temps lors des qualifications, mais il n’est pas en mesure de finir son tour lancé car un concurrent s’est mis dans le bac à graviers ce qui provoque un drapeau rouge et l’arrêt de la séance. Au final, il n’est que 13ème.

Au départ de la course, tout se passe bien comme il l’explique : « Je prends vraiment un bon départ, je mets les gaz lorsque le feu passe au vert. J’arrive à bien m’élancer par rapport à ceux qui sont devant moi. » Cependant, la Direction de Course ne l’entend pas de cette oreille et estime que le Mayennais a anticipé le départ. Il est alors pénalisé d’un drive through qui le place à la dernière position. Ensuite, « la voiture était difficile à piloter, j’avais du mal à la faire tourner. Ca a commencé à se dégrader, j’ai même fait un tête à queue en essayant de freiner un peu plus tard. » Après un peu plus d’heure de course, la Ligier JS P3 #18 rentre à son stand suite à la casse de la sortie d’échappement. Affaibli par un virus depuis 24 heures et ne jouant plus rien au classement, Natan préfère laisser son coéquipier finir la course. L’auto franchit la ligne à la 17ème place de sa catégorie.

Natan Bihel : « Ce fut un week-end compliqué. Ca a bien démarré car je me sentais plutôt bien. Malheureusement, j’ai été gêné lors de la séance de qualification, mais je savais que les choses pouvaient évoluer sur une course de 4 heures. Je suis, en plus, tombé malade et, au bout d’une heure, je n’avais presque plus d’énergie. Un meeting à oublier ! »

David Bristol,

PUBLICITÉ