Toyota remporte les 24 Heures du Mans 2018

Coup double pour Toyota : victoire et doublé

Dominateur de bout en bout, Toyota a été à la hauteur de l’enjeu et remporte la 86ème édition des 24 Heures du Mans. Un magnifique doublé, avec Fernando Alonso, Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima couronnés. 

Doublé Toyota historique
Toyota s’impose avec un doublé, et peut se vanter d’avoir eu la mainmise sur cette 86ème édition des 24 Heures du Mans. Jamais une autre voiture ne s’est invitée à l’une des deux premières places de l’épreuve.

Les TS050 Hybrid ont tenu la place que l’on attendait d’elles. Les Japonais sont venus à bout de la plus grande course d’endurance au monde. Un soulagement, une délivrance même pour le constructeur qui courait depuis tant d’années après ce succès.

Être favori, ce n’est pas nécessairement le statut le plus enviable. Surtout aux 24 Heures du Mans. La course légendaire nous rappelle chaque année qu’elle est imprévisible, insaisissable, inédite. Toyota connaît mieux que quiconque cette règle. Au début des années 90, comme au changement de siècle (1998, 1999) et plus récemment (depuis 2012), les Japonais ont essuyé des échecs répétés. En 2014, la Toyota TS040 #7 abandonnait sur problème électrique au petit matin, dans une édition qui lui semblait pourtant promise. En 2016, l’arrivée la plus cruelle de l’histoire de la course, privait la TS050 Hybrid de la victoire… à quatre minutes du but ! En 2017, c’est un embrayage touché ou encore une crevaison aux lourdes conséquences qui privaient Toyota d’un succès…

Pour 2018, l’équipe emmenée par Pascal Vasselon a fixé les régles de jeu. Toyota s’est préparé à l’imprévisible. De nombreux scenarii ont été testé, des simulations à répétition ont permis de roder le matériel. La préparation n’a jamais été aussi complète, mais l’Everest que représente Le Mans restait encore à gravir. Toyota vient de réussir l’ascension.

Une course maîtrisée de bout en bout
Parties de la première ligne, les deux voitures hybrides se sont rapidement détachées des autres LMP1. SMP Racing menait en début de course le peloton des voitures ‘non-hybrides’ avant que les deux Rebellion R13 – Gibson ne prennent le pouvoir. La #3 profitait d’un début de course animé de la voiture soeur (André Lotterer a perdu son capot avant au premier virage sur la #1) pour devenir la voiture de pointe. Cet ordre restera le même durant une grande partie de l’épreuve. Devant, les Toyota se battent. Mais la TS050 Hybrid #8 est vite retardée. Pour cause d’excès de vitesse dans une slow-zone, Sébastien Buemi écope d’un stop-and-go. Ses équipiers – Fernando Alonso et Kazuki Nakajima – ont donc pour mission de revenir sur la voiture de tête. Ce qui sera fait.

En prenant le volant de nuit, Fernando Alonso accusait plus de 2 minutes de retard. Au fur et à mesure de ses relais, il reprenait 1’30, avant de laisser l’auto à Kazuki Nakajima. Le Japonais allait continuer le travail du champion du monde de F1. Sur la Toyota TS050 #7, José Mar

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